Concernés par une opération de délocalisation pour une raison liée au passage d'une voie d'accès, plusieurs propriétaires de vieux haouchs, à la cité des frères Benaceur (ex-Village Meknassa), sont dans l'expectative et n'arrivent pas à comprendre ces lenteurs administratives qui les excluent, pour l'heure, de l'indemnisation ou d'un relogement. Plusieurs requêtes adressées au maire, au directeur de la Planification, à la Daïra et au Domaines, sont restées sans suite bien que des promesses de temps à autre furent fournies. Il y a pourtant, pour ce dossier lié à la réhabilitation des vieux quartiers de la ville, une enveloppe dégagée précédemment. Mais qu'est ce qui empêche réellement d'avancer, au moment où en plus de la commission d'évaluation des experts, il y a aussi des enquêtes administratives et sociales sur les 17 citoyens concernés par le passage de la route ? Le comble, diront les citoyens concernés dans une énième lettre, c'est qu'ils sont devenus otage d'une problématique situation. « D'un côté, on ne nous règle pas comme convenu et de l'autre, aucune demande ne pourra être introduite pour d'éventuelles réhabilitations. » Certains, financièrement dans l'incapacité de procéder aux réparations, encore que celles-ci soient suspendues, ne pourront à fortiori s'inscrire dans les listes pour l'obtention d'un logement social.