Ce n'est pas seulement dans les petites communes que certains bouchers pratiquent l'abattage clandestin, mais cela se fait aussi dans les grands centres urbains. Ainsi, malgré les opérations de contrôle, diligentées par les services habilités relevant et du commerce et de la commune, la vente de la viande non estampillée se pratique au niveau des marchés. Dernièrement à Meskiana, le service d'hygiène communal a procédé à la saisie de carcasses non estampillées. Certains bouchers se rabattent sur les jeunes brebis, au lieu des agneaux mâles car ces derniers coûtent plus cher. Ce qu'il faut déplorer par-dessus tout c'est la non-implication des associations pour la défense du consommateur. En s'impliquant sur le terrain, elles pourraient réduire du phénomène de prolifération. N'oublions pas de signaler que lors des marchés hebdomadaires, certains aviculteurs procèdent à la vente et à l'abattage de poulets, transformant les lieux en abattoirs à ciel ouvert. Quant aux torrents de sang qu'ils laissent derrière eux…