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Fayçal Abed Président du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (SNAPO)
« La rupture des stocks existe bel et bien… »
Publié dans El Watan le 18 - 06 - 2008

Fayçal Abed, le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines, parle en exclusivité à El Watan des innombrables problèmes qui minent la profession…
L'exercice de la profession de pharmacien est depuis un certain temps sujet à controverses, non ?
Le pharmacien est confronté à moult problèmes. Il y a notamment ces inspections effectuées par des médecins et des chirurgiens dentistes. Cela est contraire aux dispositions de la loi 85/05 stipulant que l'inspection des officines est du ressort des pharmaciens inspecteurs. Le non-respect des textes génère des dépassements. Ayant saisi les différentes instances (ministère, inspection générale et la direction des pharmacies) le SNAPO qui dénonce cet état de fait attend les mesures idoines qui se font désirer. La location des diplômes et la gestion des officines par de tierces personnes en lieu et place de pharmaciens, installés à l'étranger, sont les autres problèmes qui minent la profession.
L'installation et l'ouverture de nouvelles officines se font au détriment des normes...
C'est exact. Le numerus clausus n'est pas respecté. Pourtant bien établies, les normes d'un pharmacien pour 5000 habitants d'une grande agglomération et celles d'une officine pour 4500 habitants d'une ville moyenne sont piétinées. Aujourd'hui, on tourne avec un pharmacien pour 2900 personnes. Cette situation met en péril la profession qu'on veut transformer en épicerie du coin, ouverte de 6h à minuit, sept jours sur sept.
Pouvez-vous nous éclairer à propos de la question des marges, sujette à un débat contradictoire...
La marge nette de 16% est le moins qu'on puisse dire insuffisante et insignifiante à la fois. D'autant que l'imposition des officines est calculée sur la base d'une marge de 20%, réclamée par une profession endettée jusqu'au cou. C'est grâce aux crédits des fournisseurs que nous continuons à exercer. Le nouveau décret ayant plafonné la marge à 17% pour les produits vendus à plus de 600 DA, n'arrange pas les choses. L'Etat qui met le paquet sur le générique doit intervenir.
Les médicaments de certaines maladies chroniques font actuellement défaut, peut-on parler d'une rupture de stocks ?
La rupture de stocks existe bel et bien. Le SNAPO ne cesse, depuis janvier 2008, de tirer la sonnette d'alarme. De nombreux produits pour maladies chroniques ne sont plus disponibles sur le marché national. Nos innombrables correspondances sont, hélas, restées lettre morte. C'est triste de le dire mais c'est l'amère réalité.
Où vous en êtes avec les produits hors nomenclature ?
Des produits diététiques importés par des opérateurs connus et identifiés sont vendus en tant que tels par des pharmaciens, verbalisés et pénalisés par des inspecteurs lesquels considèrent ces produits comme des médicaments dépourvus de vignettes. Au lieu de s'expliquer avec le fournisseur, on s'attaque au maillon faible de la chaîne. Pis encore, des boutiques de cosmétiques et de produits parapharmaceutiques vendent en toute impunité du sérum salé, des antiseptiques et des préparations officinales.
Que comptez-vous faire pour régler le problème des produits périmés ?
Des tonnes de produits périmés attendent depuis 2002 une utopique incinération qui ne se fait plus au niveau des décharges publiques. Suite à la décision prise par le ministre de l'Environnement que nous saluons au passage. La profession qui ne sait quoi faire de ce lourd et encombrant fardeau est paradoxalement pénalisée à chaque inspection. Prenant à bras le corps ce problème, le SNAPO a pris attache avec une société spécialisée, n'étant malheureusement pas agréée. Les pouvoirs publics doivent intervenir d'autant que la situation est de plus en plus intenable.
Peut-on connaître votre position par rapport à la politique d'importation des médicaments ?
L'Etat doit intervenir pour mettre un terme à l'anarchie qui caractérise le marché du médicament. Pour l'illustration, des médicaments de grande importance, comme l'Anti-D, n'est plus importé. Alors que des molécules (Paracétamol, Declofenac, Amoxil), produites en grande quantité en Algérie, sont encore et toujours importées…


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