Le président du NAHD, Mourad Lahlou, a encore une fois confirmé son retrait de la présidence du club et de ne pas briguer un autre mandat. Dans un point de presse tenu au siège du journal Echibek, il annonce qu'il souhaite juste faire partie du bureau pour continuer à servir son club de toujours. « Je quitte la présidence du club parce que je serai candidat à la présidence de la FAF, mais je postule à un poste au bureau, car je veux toujours aider mon club », a déclaré en préambule Lahlou. Celui-ci annoncera d'abord la tenue de l'AG ordinaire lundi prochain, probablement au 5 Juillet, au cours de laquelle une commission de candidatures sera désignée pour le recueil des noms des postulants à la présidence et au bureau directeur du club. « Une semaine après, une assemblée générale élective sera organisée pour désigner mon successeur », ajoutera-t-il. Lahlou, après trois ans à la tête des Sang et Or, propose la séparation entre le football et les autres disciplines dans l'espoir de redonner au Nasria son standing d'antan et sa notoriété d'un club omnisports, car, estime-t-il, « l'influence du football sur les autres disciplines ne favorise pas leur émergence ». Lahlou est revenu ensuite sur la saison écoulée et déclare qu'il a réussi à gérer le club avec 4 milliards de centimes seulement en obtenant les mêmes résultats que d'autres clubs au budget nettement plus conséquent. « Tous les joueurs sont payés, sauf Gana, à qui je dois 50 millions de centimes et Boutnef 35 millions de centimes. Nous avons un déficit de 900 millions de centimes qui seront compensés avec l'arrivée des subventions de Sonatrach qui sont de l'ordre d'un milliard 400 millions de centimes. Donc, réellement, nous n'avons pas de dettes », affirme le désormais ex-président du NAHD. Le conflit qui l'opposait à Mohamed Toumi, annoncé à la fin du championnat comme potentiel candidat à la présidence du club, a été également au centre de la conférence de presse. Lahlou a insisté sur le fait qu'il a ouvert les portes à Toumi pour qu'il puisse travailler dans l'intérêt du club. « Je lui fais signer le document qu'il a lui-même remis à la DJSL lui ouvrant le droit d'intégrer l'assemblée générale et par la suite pouvoir postuler au poste de président. Je lui ai remis les clés du bureau du complexe, c'est lui-même qui a choisi l'entraîneur et entamé les négociations avec les joueurs. Je ne vois pas comment il m'accuse de lui mettre les bâtons dans les roues, alors qu'il avait tous les pouvoirs pour préparer l'avenir du club avant même qu'il ne soit officiellement président », rétorque le conférencier. Lahlou estime enfin que si Toumi a fait marche arrière, c'est qu'il s'est rendu compte de la difficulté de la tâche et de la dure réalité du terrain avant de l'inviter à répondre devant la justice sur les propos diffamatoires visant à le discréditer devant l'opinion sportive.