Pas de voies communicantes et toujours le problème récurent des infiltrations d'eau. Les automobilistes ont toujours mis en évidence ces deux contraintes ainsi que le mauvais éclairage du tunnel de Oued Ouchayeh, souvent soumis au diktat des délinquants. Quelque 200 baraquements se trouvent dans la forêt qui les surplombe et les coulées d'eau dans le tunnel en avachissent l'aspect extérieur. M. Boudali de l'Epic Erma releva que l'appel d'offres pour le renouvellement de l'éclairage a été remporté par son établissement. « Des travaux sont engagés pour remettre à l'état initial les appareils d'éclairage, comme laissés par les Italiens. Nous avons pris en charge la partie qui va dans le sens Oued Ouchayeh-Alger, on en est à 80% », indique-t-il, en faisant remarquer que le deuxième tube sera pris en charge incessamment. « Dans dix jours, ces travaux prendront fin », poursuit-t-il. Au niveau des services de l'hydraulique, on assure que la DTP n'a pas pensé au système de drainage, nécessaire avant la conception de tout ouvrage. « Le problème s'est posé il y a une vingtaine d'années », affirme-t-on. La société italienne GICO a réalisé l'ouvrage à la fin des années 80 et les ruissellements étaient visibles à l'inauguration de la structure au début des années 1990. Depuis, aucune mesure n'a été prise. Arcadis, un bureau d'études, a été chargé de faire des prospections et de donner des recommandations. Au niveau de la DTP, on assure que des « observations préliminaires ne font état d'aucune anomalie. La réhabilitation de la structure ne sera pas effective avant longtemps ». Pour rappel, plus d'une vingtaine d'infrastructures seront expertisées par le même bureau Arcadis, dont la RN11 et le tunnel de Oued Ouchayeh pour la capitale.