Si la plupart des établissements hôteliers sont, financièrement, déficitaires, ce n'est pas dû uniquement à la mauvaise gestion, mais aussi aux fortes créances qu'ils ont du mal à recouvrer. Créances qu'ils détiennent essentiellement sur des institutions de l'Etat, telles les APC, les daïras, les wilayas... Le secrétaire général du SNEGTC, Mohamed Azzira, lors d'une rencontre avec les sections syndicales du centre du pays, a beaucoup axé sur cette problématique liée au recouvrement des créances, qui reste souvent, en dépit de l'insistance des directeurs de ces établissements, difficile à régler. « Ce sont ces créances qui mettent, souvent, les hôtels dans des situations financières peu confortables, pour ne pas dire catastrophiques. S'il y a réellement une bonne volonté de faire décoller ce secteur, en gardant les établissements rentables qui ont des atouts et des potentialités pour entrer dans l'économie de marché, il faut d'abord trouver une solution définitive à ce genre de problèmes », a-t-il martelé. Pour étayer ses propos, M. Azzira cite l'exemple de l'EGT de Sidi Fredj, dont les créances sont évaluées à 700 millions de dinars. L'EGT de Zéralda détient, pour sa part, plus de 300 millions de dinars de créances sur l'Etat. Selon lui, ce sont toutes les EGT situées dans des zones peuplées qui sont confrontées à ce casse-tête.