C'est sur le dossier « des propositions relatives à la promotion de l'alphabétisation en Algérie » que s'entretiendra l'Américaine Alina Romanowski avec des responsables du ministère de l'Education nationale. Des propositions que la délégation algérienne, ayant accompagné le président Bouteflika, avait évoquées lors du dernier sommet du G8 tenu récemment à Sea Island (Etats-Unis). Occupant le poste de déléguée du secrétaire d'Etat adjointe pour le Proche-Orient, chargée de l'Initiative de partenariat au Moyen-Orient (MEPI), Mme Romanowski sera en visite à Alger du 14 au 16 juillet. Un séjour qui fait, en réalité, partie d'une tournée qui la conduira également au Maroc et en Tunisie. C'est pourquoi elle ne manquera pas de s'entretenir avec le chef de l'Etat et d'autres responsables algériens sur les dossiers chauds de l'actualité régionale et internationale aux côtés des sujets qui intéressent exclusivement l'Algérie et les Etats-Unis. D'ailleurs, elle saisira l'opportunité de son séjour à Alger pour assister à la rencontre sur le sujet de la « Relation entre les femmes politiques et la société civile » qu'organise à partir d'aujourd'hui et ce jusqu'au 16 du mois en cours à l'hôtel El Riadh, l'ONG américaine, National Democratic Institute (NDI). Il est utile de signaler que le déplacement d'Alina Romanowski coïncidera avec celui de José Luis Zapatero, Premier ministre espagnol, qui arrivera le même jour en Algérie. A rapprocher également avec celui de Michel Barnier, ministre français de l'intérieur qui sera dès aujourd'hui à Alger. Ce ballet diplomatique renseigne sur l'intérêt grandissant que ne cessent de manifester Washington, Paris, Madrid et d'autres capitales occidentales à l'égard des autorités algériennes. Une sorte de challenge semble être engagé entre ces capitales ces derniers temps, et ce, en lien avec « les bonnes dispositions » qu'affiche aujourd'hui Alger pour intéresser les investisseurs étrangers. D'ailleurs, Philo L. Dibble, secrétaire d'Etat adjoint pour le Proche-Orient en séjour chez nous, il y a une vingtaine de jours, s'était particulièrement exprimé, face à la presse algérienne, sur son souci de « faire comprendre aux Etats-Unis la complexité et les progrès réalisés par la nouvelle Algérie après dix années de terrorisme ».