L'agence régionale de la caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) a entamé, ces derniers jours, un cycle de rencontres à travers les communes pour sensibiliser et expliquer son dispositif relatif à la création d'activités par les chômeurs promoteurs âgés de 35 à 50 ans par le biais de l'octroi de micro crédits. Ces rencontres sont axées sur la vulgarisation des conventions signées entre la Cnac, les présidents des APC et les chefs de daïras, dans le but de faciliter les campagnes d'explication des objectifs du dispositif, notamment dans les zones éparses implantées dans les communes de Chetaïbi, Berrahal et Aïn berda où il a été créé des bureaux d'orientation des chômeurs en vue de les informer des divers avantages qu'offre la Cnac en matière de soutien à la création de microentreprises. Ces rencontres représentent une bonne initiative, mais qui ne va certainement pas donner un nouvel élan à la dynamisation du dispositif de soutien de l'Etat à la Cnac, car la principale entrave se dressant devant les promoteurs chômeurs âgés entre 35 et 50 ans est à rechercher dans l'attitude négative des banques publiques lesquelles, dans la plupart des cas d'investissements proposés, refusent d'accompagner financièrement les demandeurs de crédits dans ce cadre. Cette question a été maintes fois soulevée dans des rencontres et réunions officielles sans pour autant trouver une solution. En dépit des appels lancés dans leur direction pour ouvrir « le robinet », et de l'existence d'un fonds de garantie créé par la Cnac elle-même, les banques ne veulent pas s'aventurer avec les dispositifs de soutien de l'Etat à l'emploi de crainte de porter préjudice aux deniers publics, et ce à cause des mauvais payeurs.