Un quotidien gouvernemental syrien a exclu samedi toute négociation avec le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, également critiqué par les Etats-Unis, le qualifiant de regroupement "de mercenaires". "Les propos de Mme Clinton sur le CNS ne sont pas nouveaux. Le monde entier sait qu'il a été façonné par les milieux sionistes à Washington, Ankara, Doha et Ryad, et qu'il ne représente et ne représentera aucun des Syriens honnêtes qui résistent à la politique d'agression et d'occupation", souligne As-Saoura. Pour le journal, "il est impossible d'unifier l'opposition car tous (les membres de cette opposition) ne diffèrent en rien des combattants mercenaires extrémistes, n'ont jamais été des Syriens et ne le seront jamais". Les Etats-Unis ont rejeté vendredi les accusations du CNS qui leur reproche de vouloir le remodeler à leur guise après des déclarations de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton appelant la principale coalition de l'opposition syrienne en exil à s'élargir pour représenter "tous les Syriens".