Alger- Selon des rapports et des analyses effectuées par des experts politiques français, la dernière campagne médiatique française relative à l'affaire des moines de Tibehrine n'était qu'une réponse à l'instruction du premier ministre Ahmed Ouyahia Selon des rapports et des analyses effectuées par des experts politiques français, la dernière campagne médiatique française relative à l'affaire des moines de Tibehrine n'était qu'une réponse à l'instruction du premier ministre Ahmed Ouyahia relative à la dissolution des sociétés d'importations étrangères et aussi le désistement de 30% au profit d'une personne ou entreprise algérienne et ce, dans le but de créer la zizanie et porter atteinte à l'image de l'Algérie dans le monde. Quelques semaines après la campagne féroce des médias français et à leur tête "Le Figaro", proche de la présidence française, de nombreux analystes et experts en politique ont commencés à publier des rapports sur cette affaire et sur la campagne et ses visées. La majorité d'entre eux estiment que cela ne pouvait être que l'œuvre du lobby économique français qui tente de faire pression sur l'Algérie suite au Décret exécutif, qui oblige les sociétés étrangères à l'ouverture de 30% au minimum, de leur capital, au profit des personnes physiques de nationalité algérienne, ou des personnes morales "entreprises", dont les associés ou participants soient de nationalité algériennes. Ledit Décret aurait ouvert les portes de l'enfer devant l'Algérie, selon certains titres. Ce décret était la cause de cette campagne par laquelle les plumes et les voix au service du régime se sont laissés aller dans leurs commentaires et écrits mensongers entamés par l'ancien attaché militaire à l'ambassade de France à Alger, le général François Buchwater qui avait déclaré que la mort des moines était (une bavure militaire) commise par l'armée algérienne. Déclarations qui ont été contredites par l'ancien premier ministre français Alain Juppé et son ministre de la défense de l'époque. Ces derniers ont catégoriquement nié l'existence de rapports secrets relatifs à cette affaire. Le président Nicolas Sarkozy avait demandé à son tour que soit levé le secret militaire. Les analystes ont été étonnés de la tournure qu'avait prise cette affaire qui vient rajouter aux relations algéro-françaises déjà controversées, cette affaire qui, à son époque n'avait pas fait autant d'élucubrations de la par des médias. Certains n'ont pas hésité à comparer l'affaire de Tibehrine aux évènements de Karachi en Inde qui ont fait 13 victimes françaises et qui était considérée comme une punition à la France pour ne pas avoir tenu ses promesses économiques. Ce n'est pas la première fois que la France essaye de défendre ses intérêts économiques en Algérie en entreprenant des chemins sinueux des rumeurs qui portent atteinte à l'Algérie et ce, depuis la nationalisation des hydrocarbures. A l'époque, le ministre de l'énergie français avait commenté la décision du défunt président Houari Boumediene en prétendant que "le pétrole algérien soit de mauvaise qualité, ayant moins d'énergie et que sa couleur était rouge". Le président Boumediene lui avait alors répondu que "notre pétrole était devenu rouge à cause du sang des martyrs". Ç'était un simple incident diplomatique mais qui prouve que la France ne digère pas et ne digérera jamais le fait que l'Algérie soit un pays indépendant économiquement et politiquement. La France tentera toujours de chercher les poux dans la tête de l'Algérie et essayera toujours de créer la zizanie et perturber la quiétude de ce pays dans le but d'avoir des concessions sur le plan économique. L'Algérie est libre de défendre son économie nationale en donnant la chance aux investisseurs nationaux de profiter de l'expérience étrangère, en associant le capital de ses sociétés en Algérie. La campagne médiatique française a réussi dans le sens où le gouvernement algérien s'est rétracté quant à l'application de cette instruction sur toutes les sociétés étrangères puisqu'elle ne concerne que les nouvelles sociétés établies après la mise en application du Décret.