Les discours des candidats et leurs représentants à l'élection présidentielle du 17avril 2014 se sont axé ce mercredi, 11 e jour de la campagne électorale, sur le volet social et la réhabilitation du rôle de la jeunesse au sein de la société algérienne. Abdelaziz Belaïd, candidat du parti Front El Moustakbal, a axé son discours lors d'un meeting à Saïda, sur le volet social, en promettant d'élargir les prérogatives de l'Assemblée populaire communale (APC), en particulier la gestion du logement. "La construction et la distribution du logement, notamment social, doivent être confiées à la mairie, seule capable de prendre en charge ce dossier épineux", a-t-il martelé lors d'un meeting, qualifiant de "mauvaise" l'actuelle gestion du dossier de l'habitat. Il a expliqué, à ce propos, que son parti accordait une "grande importance" au dossier du logement, estimant "nécessaire" de procéder à la réhabilitation et la redynamisation des diverses formules de logement existant sur le terrain. M. Belaïd est revenu également sur le volet de la jeunesse, affirmant qu'un programme spécial été élaboré par son parti en faveur de cette frange de la société, qui ambitionne, a-t-il assuré, de lui permettre d'être une "catégorie efficace". Même discours a été prôné par le président du Front national algérien (FNA) et candidat à l'élection présidentielle, Moussa Touati, qui a appelé depuis Sidi Bel Abbes à "réhabiliter" le rôle de la jeunesse au sein de la société, afin notamment de prévenir les jeunes contre les fléaux sociaux. Pour M. Touati, il est "plus judicieux" de s'attarder sur les causes de la marginalisation de la jeunesse au lieu de disserter sur les conséquences de cette situation", considérant, lors d'un meeting, que "les politiques prônées par les pouvoirs publics n'ont quasiment pas servi la jeunesse". Il a estimé que la jeunesse algérienne a été "marginalisée au même titre que les veuves et les enfants des chouhada par un système qui a failli à la Déclaration du 1er Novembre 1954". M. Touati a promis de construire un Etat de droit "qui consacrera la justice et l'équité entre Tous les Algériens sans exclusion en garantissant l'égalité des chances". Pour sa part, le candidat indépendant, Ali Benflis, a appelé depuis Bordj Bou Arreridj, l'administration à observer la "neutralité" lors du prochain scrutin présidentiel. "L'administration doit se comporter sagement en observant la neutralité", a-t-il indiqué lors d'un meeting, ajoutant que le peuple algérien "aspire au changement pacifique, à la démocratie participative, à une justice indépendante et à une société des libertés". Il a rappelé, en outre, son "engagement" à réformer les systèmes éducatif et sanitaire avec l'apport des partenaires sociaux, à réduire les dépenses publiques et à permettre aux jeunes d'accéder à des postes de responsabilités. Le programme de Benflis a été défendu, dans le même cadre, par le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, qui a animé deux meetings à Haizer et à Bechloul, dans la wilaya de Bouira. Il a exhorté les électeurs à voter "massivement" pour le candidat Benflis "pour participer à un véritable changement", estimant que le candidat était "capable d'opérer le changement démocratique, tant attendu par les citoyens"