Le président du Forum des Chefs d'Entreprise (FCE) et patron de l'ETRHB, Ali Haddad, a décidé d'attaquer en justice lu général Hocine Benhadid après ses propos jugés « diffamatoires » lors d'une interview accordée à un média étranger, indique dans un communiqué le FCE. COMMUNIQUE FCE : « Dans cette interview M. Benhadid a nommément cité M. Ali HADDAD et affirmé que celui-ci a été « imposé » comme président du Forum des chefs d'entreprise. M. Ali HADDAD est gravement mis en cause par M. Benhadid à titre personnel et en sa qualité de président du Forum des chefs d'entreprise. En cette double qualité, M. Ali HADDAD a décidé d'introduire un dépôt de plainte pour propos diffamatoires à ces deux titres à l'encontre de M. Benhadid. Le Président du FCE tient à préciser que ni lui-même ni l'association qu'il a l'honneur de présider n'ont jamais contesté à quiconque le droit d'exprimer ses opinions. Cependant, lorsque ces opinions sont diffamatoires et de nature à nourrir la confusion et à jeter le discrédit aussi bien sur les personnes que sur les institutions nationales et sur les entreprises en général comme sur notre association en particulier, il est tout à fait légitime de recourir à la justice. A l'adresse de l'opinion publique, M. Ali HADDAD tient à rappeler que le Forum des chefs d'entreprise n'a d'autre ambition que celle de travailler à se hisser au rang de promoteur du développement et de la croissance au sein de notre économie, une ambition qui, certes, exige de nous encore d'énormes progrès pour la réaliser mais dont nous n'avons certainement pas à rougir et, surtout, que personne ne doit nous contester. S'il est légitime pour tout un chacun de relever nos insuffisances, ce que nous acceptons volontiers car nous considérons toute critique constructive comme un bienfait, il n'est cependant ni juste ni sain que la critique dérive vers l'amalgame et vers l'invective, voire vers l'insulte pure et simple. M. Ali HADDAD tient à répéter que l'action du FCE a pour objectifs la promotion de l'entreprise algérienne, son développement et la défense de ses intérêts, pour servir l'intérêt général de la collectivité nationale et le bien être des algériens. A ce titre, le FCE se considère légitimement fondé à proposer au Gouvernement des mesures permettant d'assurer la croissance de notre économie et de créer les emplois dont notre population a besoin ; en cela, il s'engage à assumer loyalement les missions qui sont les siennes, en tant qu'association d'entreprises citoyennes, en contribuant au chantier immense du renouveau de l'Algérie, aux côtés des autorités publiques. En agissant ainsi, le FCE est tout à fait dans son rôle. Travailler avec les ministres du Gouvernement n'est pas se substituer au Gouvernement. Le FCE a toujours, depuis sa création en 2000, considéré que le dialogue et la concertation sont des vertus, les vertus de tout Etat moderne. En recevant les chefs d'entreprise, nos ministres ne font que traduire ces vertus dans les faits et c'est tout à leur honneur. Notre pays gagnerait beaucoup à ce que ceux qui pensent avoir une opinion à formuler fassent leurs de telles vertus. »