Alger- Oultache reconnaît que son beau frère a bénéficié d'un contrat pour vendre du matériel à la sûreté nationale « Vous êtes des traitres…vous êtes des traitres », étaient les derniers mots du martyr Ali Tounsi avant de succomber aux balles assassines, tirées dans son bureau par le colonel retraité Chouaïb Oultache, après que ce dernier s'était rendu compte que le Directeur général de la sûreté nationale était déterminée à lutter contre la corruption à tout les niveaux. Les cris de colère du colonel Ali Tounsi étaient destinés à son compagnon et ami le colonel Chouaïb Oultache à qui il avait dit « Vous êtes des traitres…Vous êtes des traitres » en utilisant le pluriel , au lieu de « tu es un traitres », puisqu'il était sur que Chouaïb Oultache n'a pas agit de façon individuelle mais plutôt au nom d'un groupe qui n'a pas hésité, une semaine après, à mettre le feu à 3000 dossiers des archives des enquêtes judiciaires relatives aux dossiers de la corruption, en plein jour à une des grandes avenues d'Alger. La décision du colonel Oultache de liquider le directeur général de la sûreté national, le colonel martyr Ali Tounsi, quelques jours seulement après que ce dernier avait chargé l'inspection générale de la sûreté nationale d'ouvrir une enquête approfondie sur un nombre de marchés conclut par le colonel Oultache en sa qualité de directeur du programme de modernisation de la sûreté nationale depuis 2007. Le marché conclut par le colonel Oultache avec la société « Algerian Business », gérée par son beau frère nommé « T. S. » pour équiper la direction générale de la sûreté nationale en matériel informatique. Le contrat s'avère être exagéré et la commission d'enquête au niveau de l'inspection générale de la sûreté nationale a dévoilé les détails la concernant dans un temps très court. Dans ce sens, et selon des informations concordantes, le colonel martyr Ali Tounsi avait écrit une correspondance officielle au colonel Chouaïb Oultache lui demandant, le premier février dernier, soit 25 jours avant son assassinat par balle dans son bureau, de fournir des explications sur le marché conclut au nom de la direction générale de la sûreté nationale avec un des sociétés, parmi lesquelles celle gérée par son proche. L'enquête menée par les services de la sûreté nationale sur les conditions de l'assassinat, a permis de révélé que le colonel Ali Tounsi a fait l'objet de cous de feu, après l'entrée de Oultache dans son bureau, lui demandant d'annuler la réunion à propos de la commission de modernisation de la sûreté nationale, auquel devait prendre part le chef de la sûreté de la wilaya d'Alger, Abdou Rabi Abdelmoumen et le directeur de l'administration générale de la police M. Dehimi. Le colonel Tounsi refusa sa demande. Lorsque le colonel Tounsi se leva de son bureau en tenant dans sa main le document contenant les preuves sur l'implication de Oultache en criant à son adresse « Vous êtes des traitres…Vous êtes des traitres », Oultache sort une arme, non autorisée, et lui tira deux balles dans la tête que personne n'entendit puisque leur son s'était mêlé au bruit des pétards à la place émir Abdelkader quelques heures seulement avant la fête du Maoulid Ennabaoui.