PARIS -Des historiens et des créateurs français ont estimé que la campagne menée actuellement par des "milieux nostalgiques" de la colonisation contre le film "Hors la loi" de Rachid Bouchareb, qui représentera l'Algérie au prochain Festival international du cinéma de Cannes, vise à "faire obstacle à la liberté de la création et à la nécessaire reconnaissance du passé colonial de la France". Des historiens et des créateurs français ont estimé que la campagne menée actuellement par des "milieux nostalgiques" de la colonisation contre le film "Hors la loi" de Rachid Bouchareb, qui représentera l'Algérie au prochain Festival international du cinéma de Cannes, vise à "faire obstacle à la liberté de la création et à la nécessaire reconnaissance du passé colonial de la France". Dans un texte intitulé "Le film « Hors la loi » de Rachid Bouchareb: les guerres de mémoires sont de retour", ces historiens, parmi lesquels figurent Pascal Blanchard, Gilles Manceron, Jean-Pierre Peyroulou, Benjamin Stora, Mohamed Harbi, la réalisatrice Yasmina Adi, ont estimé que ces réactions sont "un symptôme du retour en force de la bonne conscience coloniale dans certains secteurs de la société française.