Le porte-parole officiel du groupe dont l'initiative lancée l'année dernière par le fondateur du groupe salafiste pour la prédication et le combat, Hassan Hattab, Abou Zakarya, membre du conseil des sages et président de la commission médicale du GSPC, a mis un terme à la controverse entre certaines parties concernant une prochaine libération de détenus islamistes impliqués dans des affaires de terrorisme. Ce dernier a nié tout ce qui a été annoncé par « ceux qui prétendent parler en son nom ou au nom de Hassan Hattab » et que ces derniers n'ont aucune fait déclaration jusqu'à l'heure actuelle. Dans une déclaration faire hier à Ennahar, Abou Zakarya fait savoir que c'est la première déclaration faite à la presse, et qu'en sa qualité de porte-parole officiel, au nom de l'initiative, il ignorait les déclarations faites à la presse, que ce soit celles relatives à la libération des détenus islamistes qui sont en prisons pour des activités terroristes ou celles relatives à l'initiative adressée au président de la république dans laquelle ont le sollicitait pour la promotion de la réconciliation nationale à une amnistie générale. Ladite initiative faite par l'ancien émir du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab, alias « Abou Hamza » Abou Zakaria, qui a bénéficié des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, a exprimé son étonnement quant à la controverse soulevée par ces informations, évitant d'accuser quelque partie que ce soit. « Je n'ai fais aucune déclaration à personne ni Hattab d'ailleurs, et toute personne doit assumer la responsabilité de ses propos. Nous n'avons fait aucune déclaration ». Et d'ajouter : « quant nous avons des choses à dire, nous le faisons de manière officielle. Nous sommes en contact avec les autorités et nous n'avons entendu parler d'aucune initiative de ce genre ».