Le gouvernement a décidé d'interdire l'importation de « chiffon » dans le but de protéger la production nationale et ce, en prenant des mesures organisationnelles dans la loi de finances de l'année 2012, qui contiendra des articles interdisant ce commerce. La décision du gouvernement d'interdire le commerce de la friperie a pour objectif de protéger l'économie nationale, vu les pertes enregistrées, causées par ce genre de commerce qui a provoqué la fermeture de plusieurs usines de confection de vêtements dans le pays. L'importation du chiffon a été une entrave à la relance de l'économie nationale. Une enveloppe de 2 milliards de dinars à été allouée pour la réhabilitation de l'industrie et la création de nouveaux usine pour la relance de l'économie dans le domaine des textiles et en même temps la création de près de 400.000 postes de travail. Selon les statistiques menées par l'union générale des travailleurs algériens (UGTA), la demande nationale dans le domaine des textiles est estimée à 500 millions de mètres, la chaussure 60 millions, alors que la production nationale des entreprises publiques et privées n'est que de 40 millions pour les textiles et 1 million pour les chaussures. Le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd avait sollicité le chef du gouvernement pour l'interdiction de l'importation de la friperie, à cause de ses effets néfastes sur l'économie nationale. Selon le patron de la centrale syndicale, cette interdiction permettra au gouvernement de réaliser les objectifs tracés pour la création de l'emploi.