En provenance de Johannesburg, un Airbus A330 de la compagnie libyenne Al Afriqiya s'est écrasé hier à 06 h (04 h GMT) a son atterrissage A l'aéroport de Tripoli. Cent quatre personnes se trouvaient à bord de cet appareil (93 passagers et onze membres d'équipage). 96 victimes avaient jusqu'à hier été retrouvées. Un enfant néerlandais de huit ans est l'unique survivant du crash le plus meurtrier de l'histoire de l'aviation libynne, depuis le 22 décembre 1992. Un boeing de 727 de la Libyan Arab Airlines s'était alors écrasé près de l'aéroport de Tripoli faisant 157 tués. Al Afriqiyah Airways a confirmé que le vol 8U771 avait eu un accident à l'atterrissage à l'aéroport international de Tripoli et que l'avion-un appareil neuf acquis en septembre 2009-s'est écrasé à un mètre de la piste d'atterrissage. Selon les services de sécurité aéroportuaire, l'appareil a explosé à l'atterrissage et s'est totalement désintégré. « Nous écartons de manière définitive l'hypothèse d'un acte terroriste », a indiqué le ministre des Transports libyen Mohamed Zidane, lors d'une conférence de presse. Il a indiqué que l'enfant, ayant survécu au crash, a été conduit dans un hôpital de Tripoli et que ses jours ne sont pas en danger. Certaines sources indiquent que la quasi-totalité des victimes est de nationalité néerlandaise. A La Haye, la Fédération néerlandaise du tourisme (ANWB) a annoncé que 61 Néerlandais avaient péri dans la catastrophe. Selon l'entreprise chargée de gérer les affaires d'Al Afriqiyah en Afrique du Sud, la compagnie avait un bon bilan en termes de sécurité. « La plupart des passagers étaient en transit en Libye » , a indiqué la porte-parole des Aéroports sud-africains.