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Un danger pour les populations
Publié dans Horizons le 06 - 03 - 2012


Au moment où le singe magot est protégé par la loi et défendu par des associations, cette espèce dérange, saccage les cultures et représente même un véritable danger public pour les citoyens des communes d'Iboudrarène, de Yatafen et des Ouacifs. Ainsi, la Direction de la conservation des forêts de la wilaya de Tizi-Ouzou et le Parc National du Djurdjura sont interpellés face à l'ampleur des dégâts occasionnés par le singe magot et surtout aux risques qu'il fait encourir aux citoyens, notamment dans le village de Tala-n'tazert. Le problème est devenu aujourd'hui un fléau qui menace non seulement l'arboriculture de montagne et les cultures maraîchères, mais aussi la sécurité des habitants des villages. Ces derniers ne cessent, depuis plus de deux décennies, de se plaindre des méfaits et des ravages que leur fait subir cette espèce envahissante de macaques. Si, par le passé, la présence des singes magots se limitait aux cimes des montagnes, maintenant cet animal est arrivé jusqu'aux habitations. Il est sur les balcons, il se déplace d'un toit à un autre en mettant la vie des citoyens en péril. Le village le plus touché par cette invasion est Tala n'Tazart, dans la commune d'Iboudrarène. Les habitants ne cessent de protester contre ces actes agressifs de ces singes. Ali Belhacène, retraité converti en fellah indique : « Ces saccageurs ont envahi nos vergers et cassé tous les arbres fruitiers. Il y a deux décennies, j'avais 80 cerisiers et maintenant il n'en reste que des souvenirs ». Un autre sage du village, S. Abdellah indique que ces singes « représentent un danger public par le fait des jets de pierres ou de tuiles du haut des toits ». Abdellah raconte qu'une vieille dame accompagnée de son neveu, a fait l'objet d'une attaque dangereuse d'un singe qui a jeté sur son passage une grosse pierre depuis le toit d'une habitation. Selon ses propos, la situation est encore plus grave ! Ces intrus pénètrent dans les foyers et détruisent tout sur leur passage, les toitures des maisons, les câbles électriques et téléphoniques. L'ensemble des citoyens interrogés déclare qu'ils ont alerté tous les responsables et à tous les niveaux. Selon leurs déclarations, personne n'est venu à leur secours. « Rien que des promesses depuis plus de deux décennies », dira un autre agriculteur. Et d'ajouter : « Nous affrontons à mains nues des essaims de singes pour protéger une dizaine d'arbres fruitiers plantés à l'intérieur de mon jardin ». L'association de l'environnement d'Iboudrarène a tiré la sonnette d'alarme mais a fini par baisser les bras. « Nous avons adressé plusieurs courriers, requêtes, doléances... mais que des promesses », déplore Belahcène Ali, l'ex-président de cette association. Il ajoute : « Les villageois assistent, la mort dans l'âme, à la dégradation continue de leur cadre de vie depuis notamment le début des années 1990 ». Les responsables locaux de cette municipalité ont essayé de leur apporter assistance, en collaboration avec le Parc National du Djurdjura, ils ont recruté des jeunes saisonniers pour faire fuir ces centaines de primates. « Cette solution n'est pas efficace, il faut une migration collective vers d'autre régions vierges », a indiqué S. Abdellah.

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