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Hommage à Farid Ali
6e édition du festival de la chanson amazighe
Publié dans Horizons le 18 - 03 - 2012

La Direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, la Maison de la culture Mouloud Mammeri et l'association culturelle ‘‘Tharwa n Gaya'', ont fait vivre du 15 au 17 mars courant, la 6e édition du festival de la chanson amazigh. Une édition en hommage au chanteur de la Révolution, Farid Ali. En effet, cette année, le festival de la chanson amazighe, qui coïncide avec la célébration du 50e anniversaire de la fête de l'indépendance, ne pouvait que rendre un hommage appuyé à ce chanteur révolutionnaire dont le titre “Ayemma sver ur tsru” (Ô mère chérie, patiente, ne pleure pas), traduite dans quatorze langues, et qui a tant fait pleurer les mères, les veuves et les enfants de chahid est resté gravée dans la mémoire collective. Ainsi, après un colloque qui lui a été consacré, en 2009, par la même Direction de la culture à l'occasion de la journée du chahid, correspondant au 17 février de chaque année, cet hommage intervient dans le cadre des festivités marquant la fête de la victoire du 19 mars. Au programme de cette sixième édition, dont l'ouverture officielle a eu lieu jeudi dernier avec une projection et une exposition sur la vie et l'œuvre de Farid Ali, une vie décortiquée à la fin du recueillement sur la tombe du défunt à Ait Khelfoun, son village natal dans la commune de Bounouh par Abdenour Abdeslam lors d'une conférence-débat qu'il a animée. Entre-temps, les différents groupes et artistes venus de toutes les régions amazighophones du pays et engagés à concourir lors de cette 6e édition, se sont succédé sur scène pour donner le meilleur d'eux-mêmes.
Pour rappel, Farid Ali, de son véritable nom Khelifi Ali, est né le 9 janvier 1919 à Ikhelfounen, un village de la commune de Bounouh près de Boghni. Il entamera sa scolarité comme tous les gosses du village à l'âge de 6 ans chez les Pères blancs jusqu'à l'obtention de son certificat d'études primaires (CEP). Comme tout jeune de son village, l'exil le forcera à quitter son village en 1935, pour la capitale à la recherche d'un emploi pour aider son père à subvenir aux besoins de la famille. Son nationalisme, il le forgera aux côtés de Ahmed Oummeri, le brigand au grand cœur, une sorte de Robin des Bois, et de Ali Kadarène.
Alger étant le passage obligé pour tous les jeunes Kabyles comme tremplin de l'émigration, Farid Ali traversera la Méditerranée vers la fin des années 1940 pour s'installer en France, où il côtoie des chefs d'orchestre de renom, tels que Mohamed Al Jamoussi et Mohamed Al Kamal. En 1951, Farid Ali est expulsé de France, après avoir été accusé, suite à un attentat contre un responsable de l'ORTF (Radio Française).
De retour au pays, il active au sein du PPA/MTLD et est souvent obligé de se déguiser. En 1956, l'armée française l'arrête à Bounouh et l'incarcère à la prison de Draâ El Mizan. L'été 1958, avec d'autres artistes algériens, Ali fait partie de la « troupe artistique du FLN » où il était surnommé le Rossignol. Le 19 octobre 1981, il décède à 62 ans à l'hôpital de Boghni. Ce n'est qu'en 1987 qu'à titre posthume, l'ancien président Chadli Bendjedid lui décerne une distinction pour « services rendus à la patrie ».


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