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« Les laboratoires d'analyses médicales ne connaissent aucun contrôle »
Nourredine Boudissa, directeur général d'ALGERAC :
Publié dans Horizons le 27 - 03 - 2012


Parlez-nous d'ALGERAC ?
La création d'ALGERAC s'inscrit dans le cadre du renforcement de la démarche-qualité, initiée par les pouvoirs publics à travers la mise en place d'une infrastructure nationale de la qualité en vue d'améliorer la compétitivité de nos entreprises et de faciliter leur insertion dans l'économie mondiale. Qu'est-ce la certification ? Et quels objectifs vous assignez-vous ?
Nous sommes un organisme d'accréditation et non pas un organisme certificateur. C'est-à-dire, pour pouvoir exercer dans le domaine de la certification, il y a lieu d'être accrédité par ALGERAC. L'accréditation est l'outil principal apte à démontrer la compétence des organismes d'évaluation de la conformité (laboratoires d'essai et d'étalonnage, organismes d'inspection et organismes de certification des systèmes, personnes et produits), et est devenue une condition nécessaire pour accéder au commerce international. Elle participe à l'amélioration de la compétitivité de nos entreprises et à leur efficacité et contribue à l'élimination des entraves techniques dans les échanges commerciaux internationaux.
Combien de laboratoires d'analyses médicales sont certifiés en Algérie ?
Jusqu'à maintenant, l'Algérie ne dispose pas de laboratoire accrédité dans le domaine de la santé. Néanmoins, en accord avec notre organisme, quatre laboratoires nationaux de la santé : Saïdal, le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques, l'Institut Pasteur, l'Institut national de toxicologie sont en train de vivre l'accompagnement par des experts européens afin qu'ils soient accrédités par ALGERAC en 2012/2013, selon un référentiel international 17 025. Il existe un nombre considérable de laboratoires d'analyses médicales privés exerçant en Algérie qui ne connaissent aucun contrôle de l'administration algérienne. Il y a lieu aussi de diagnostiquer les laboratoires activant dans les centres hospitalo-universitaires.
Où en est l'accréditation en Algérie par rapport à d'autres pays voisins ?
A vrai dire, la situation des laboratoires accrédités est presque similaire à celle des pays voisins. Toutefois, vu la nature stratégique des produits qui touchent à la santé humaine, il est impératif que ces laboratoires soient reconnus par un organisme d'accréditation national afin d'être des instruments des pouvoirs publics pour la régulation du marché, le contrôle des produits d'importation et bien entendu garantir une assurance totale des produits pharmaceutiques. Comme seconde étape, ces laboratoires devront se conformer aux nouvelles exigences d'une accréditation ALGERAC, selon un nouveau référentiel international 15 189.
Est-ce qu'il y a eu des avancées en matière d'accréditation depuis la mise en place de votre organisme ?
Foncièrement. Depuis septembre 2009, nous pouvons dire qu'ALGERAC a réalisé un certain nombre d'actions, une centaine de diagnostics (élaboration, inspection), une quarantaine de cycles de formation au profit des cadres exerçant dans différents secteurs de l'économie nationale, public et privé. ALGERAC a remis 7 certificats d'accréditation, 1 laboratoire d'étalonnage, 5 organismes d'inspection et 1 organisme certificateur. ALGERAC a enregistré 7 demandes d'accréditation dans le domaine de l'inspection, laboratoire et certification. ALGERAC est en attente de recevoir de nouvelles demandes d'accréditation suite aux programmes d'accompagnement initiés par ALGERAC et l'Union européenne qui sont au nombre de 45.
L'accréditation se fait-elle à votre demande ou plutôt à la demande du laboratoire ?
L'accréditation se fait à la demande du client qui recherche la reconnaissance de sa compétence et désire répondre aux exigences des cahiers des charges de l'ensemble des donneurs d'ordres en Algérie.
Pourquoi un laboratoire devrait-il se faire accréditer ?
L'accréditation permet d'évaluer les compétences techniques des laboratoires quand il s'agit d'effectuer des types particuliers d'essai, de mesure et d'étalonnage. Elle représente en outre une reconnaissance formelle accordée aux laboratoires compétents, ce qui permet aux consommateurs de trouver et de choisir des services fiables d'essai, de mesure et d'étalonnage qui répondent à leurs besoins.
Avez-vous les prérogatives de cesser l'activité d'un laboratoire qui ne réponde pas aux normes ?
Bien évidemment. ALGERAC, de par son système, est en droit après évaluation d'octroyer un certificat d'accréditation, de renouveler un certificat d'accréditation, de suspendre et de faire le retrait d'un certificat d'une accréditation.
Des ambitions ?
Nous sommes en phase de réaliser le fameux réseau de laboratoires accrédités dans les différentes branches d'accréditation qui permettra à l'Etat algérien de mieux connaître ses importations et de favoriser les exportations hors hydrocarbures. ALGERAC devra aussi persévérer dans sa politique de formation et de qualification de sa ressource humaine. Par ailleurs, ALGERAC devra finaliser, dans les meilleurs délais, son processus de reconnaissance internationale auprès des instances internationales (EA, ILAC, IAF). Il est stratégiquement indispensable que les pouvoirs publics établissent une réglementation technique obligeant les laboratoires touchant à la santé humaine à la sécurité alimentaire, aux installations industrielles qui doivent être accrédités par ALGERAC préalablement avant l'octroi d'un agrément.


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