En prévision des examens scolaires de la 5e année, BEM et BAC, les services de la Gendarmerie nationale ont mis en place un dispositif sécuritaire pourassurer le bon déroulement de ces épreuves. « Il s'agit d'un plan préventif », selon la cellule de communication du commandement de la GN. Ce dispositif sera appliqué à partir d'aujourd'hui, soit la veille des examens de la 5e année prévus le 29 mai prochain et s'étendra jusqu'au 26 juin prochain en prévision de la deuxième session de la 5e année. « Le dispositif sécuritaire consiste à garantir la sécurité des enseignants, des élèves dans les centres et assurer l'ordre général », souligne le communiqué de la GN. Les gendarmes vont assurer aussi l'acheminement des sujets et l'escorte des enseignants en charge de la surveillance des épreuves. Cette mesure vise aussi à mettre en échec une éventuelle attaque terroriste contre les surveillants, comme cela a été le cas dans la wilaya de Boumerdès où 4 policiers ont été assassinés sur la RN 12 alors qu'ils transportaient les sujets d'examen du BEM. Dans ce contexte, des barrages inopinés seront dressés dans des endroits ciblés par les sections d'intervention et sécurité (SSI) et les escadrons d'intervention. Les gendarmes vont intensifier également les opérations de contrôle d'identité et des véhicules pendant le déroulement des examens. Ce plan fonctionnera au niveau des grands axes routiers autour de la capitale, notamment au niveau des autoroutes. Outre les axes routiers, les éléments de la GN seront déployés aux alentours des centres d'examen ouverts dans des lycées et des CEM. Même s'il est qualifié de « routinier », selon le lieutenant colonel Kerroud, responsable de la communication de la GN, ce dispositif, élaboré en coordination avec le ministère de l'Education, est destiné à sécuriser les centres des examens dans des lycées et des CEM ainsi que les sièges des directions de l'éducation et l'environnement général. « Ce plan de renforcement de la sécurité obéit à l'impératif souci de protéger les biens et les personnes, notamment dans les zones rurales et sensibles ». A cet effet, tous les moyens humains et matériels sont mobilisés « pour assurer une meilleure couverture sécuritaire des centres des examens, de correction et de codage », affirme la GN. Ce dispositif met à la disposition des brigades fixes ou mobiles, des détecteurs des explosifs, des brigades cynophiles et des brigades motorisées.