En effet, chacun des deux clubs tunisois affirment avoir la signature du meneur de jeu ententiste. Tout avait commencé lundi en début d'après-midi lorsque Mehdi Miled, président de la section football du Club Africain avait affirmé que « Djabou a paraphé un contrat en bonne et due forme au Club Africain, dont une copie se trouve chez le futur président Slim Riahi ». Pour prouver ses dires, le responsable du club de Bab Jedid avait même posté sur Facebook, une photo montrant la copie du contrat signé par le joueur. Ayant appris la nouvelle, la direction de l'ES Tunis a aussitôt dépêché deux de ses membres à Sétif, dont Riadh Bennour, le président de la section football. Ce dernier est parvenu à faire changer d'avis le joueur, qu'il a convaincu de rallier Tunis dans la soirée, afin de s'engager avec l'Espérance pour une durée de trois ans. On parle d'un montant avoisinant les 2,5 millions d'euros. Le dirigeant espérantiste aurait même versé à Djabou la somme de 18 milliards de centimes, comme première tranche de la prime de signature. D'ailleurs, à en croire les proches du joueur, Djabou devait officialiser son transfert vers la formation Sang et Or dans la soirée d'hier. Du coup, c'est l'embrouille entre les deux formations tunisoises qui se disputent les services de Djabou. La guerre des communiqués s'est poursuivie, hier, notamment de la part de la direction du Club Africain qui prétend détenir le contrat du joueur. Pendant que Mehdi Miled réaffirmait que l'international algérien, annoncé officiellement chez l'ES Tunis, "avait signé auparavant" au profit de son équipe, Imed Riahi, potentiel porte-parole du prochain bureau directeur du Club Africain, avait quant à lui appelé sur les ondes de ShemsFM, le bureau directeur de l'Espérance Sportive de Tunis, de mettre fin aux enchères pour préserver les bonnes relations entre les deux clubs de la capitale tunisienne. Il avait, d'ailleurs, signalé que le contrat signé par Djabou en faveur du CA répondait à toutes les conditions requises. Affaire à suivre.