L'Algérie représente un « énorme » marché pour les investisseurs britanniques, ce potentiel est malheureusement mal connu au Royaume-Uni, a déclaré, hier, à Londres, le P-DG de HSBC Algeria, Rachid Sekak. Présentant l'expérience de HSBC en Algérie dans le cadre de la rencontre sur les opportunités d'affaires dans l'Afrique du Nord, M. Sekak a indiqué que celle-ci était « absolument positive » au vu du chemin parcouru depuis son investissement de 150 millions de dollars en 2008. « Notre expérience en Algérie est positive et nous permet de regarder l'avenir avec beaucoup d'optimisme », a-t-il soutenu devant un parterre d'hommes d'affaires et d'experts invités par la Middle East Association (MEA). L'Algérie possède de loin, le potentiel le « plus important » en Afrique du Nord et jouit d'une « remarquable santé financière », a affirmé M. Sekak qui a mis en avant le programme d'investissements prévu dans le cadre du plan quinquennal, le degré d'ouverture dans le secteur des finances, et le besoin exprimé pour diversifier l'économie. Le représentant de HSBC a précisé que « tout ceci crée des opportunités d'affaires pour les investisseurs britanniques ». « Nous avons, actuellement, trois agences en Algérie et employons 150 personnes. Deux agences sont à Alger et une agence à Oran, pour laquelle nous venons de recevoir l'agrément de la Banque Centrale », a fait savoir M. Sekak. « L'investissement en Algérie est toujours porteur sur le long terme, et s'agissant de notre compagnie, si c'était à refaire, nous le referons sans hésitation » a-t-il conclu.