Le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah, a affirmé, hier à Alger, que l'indépendance de l'Algérie n'était pas un fait fortuit ou un don mais le fruit de lourds sacrifices du peuple algérien. "La France n'a pas fait don d'indépendance au peuple algérien mais était contrainte d'abdiquer après que l'armée française eut essuyé de lourdes pertes", a indiqué M. Djaballah à l'ouverture de la première session ordinaire du majless echoura national. Il a rappelé que l'objectif du recouvrement de l'indépendance était l'édification d'un Etat algérien démocratique souverain avec l'islam comme référence. "Cela, selon lui, n'a pu se réaliser ni d'ailleurs la dimension sociale, républicaine et démocratique", ajoutant qu'il n'y a pas de "démocratie sans pluralisme réel et sans alternance pacifique au pouvoir".