Le Centre algérien de contrôle de la qualité et de l'emballage (CACQE) a réalisé pour 2011, dans le cadre du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, un total de 11.940 échantillons. Sur ce nombre 10.286 ont été analysés dans un cadre purement répressif, soit « 86 % des échantillons analysés », selon un bilan d'activité rendu public par le ministère du Commerce. Pour le CACQE, les analyses effectuées en laboratoires ont porté sur la microbiologie. Les 5.020 actions ont fait apparaitre un taux de non-conformité de 25 %, soit 1.279 analyses. Les 6.920 échantillons prélevés pour l'analyse physico-chimique ont relevé pour leur part un taux de 23 % de non- conformité (1.279). Le Centre de contrôle de la qualité revient sur les prélèvements effectués dans le cadre de la répression des fraudes, qui constitue la majeure partie de son activité. Ainsi, il précise que son intervention a pu identifier 2.453 échantillons non conformes. Parmi les produits incriminés, on citera les gâteaux, les viandes et dérivés, les boissons, les produits d'entretien automobile, les appareils électrodomestiques, les vinaigres et produits d'assaisonnement.... Les infractions ont pu déceler, à titre d'exemple, un déficit en degré acétique pour les vinaigres, de l'humidité dans les viandes, un déficit en iode pour le sel de table, un déficit en chlore pour l'eau de javel... Le CACQE compte actuellement 19 laboratoires opérationnels répartis à travers le territoire national, d'autres sont en cours de réalisation dans le cadre du programme quinquennal. Le plus important dans ce dispositif reste le laboratoire national d'essai des produits industriels (LNE) qui sera implanté à Alger et dont la réception devra renforcer ceux existants. Ce dernier devra constituer un outil de « lutte efficace contre les produits contrefaits », selon les responsables du CACQE. Outre la prise en charge des prélèvements des produits industriels en vue de s'assurer de leur conformité, dans le cadre des enquêtes répressives, le Centre traite aussi des dossiers relatifs à l'ouverture des laboratoires d'analyse. Trente-trois décisions d'exploitation ont été délivrées. Une autre mission lui a été assignée, celle relative aux demandes d'autorisation préalable pour la fabrication ou l'importation de produits toxiques ou présentant un risque.