Photo: Mahdi I. Le Conseil national de l'enseignement supérieur (CNES) a convoqué son conseil national pour les 30 juin et 1er juillet prochain. A l'ordre du jour de cette réunion qui se tiendra à Alger, l'évaluation de toute une année d'activité syndicale ainsi que l'élaboration d'un plan d'action pour la prochaine rentrée universitaire. « Il est question également, précise Abdelmalek Rahmani, coordinateur national du CNES, de préparer l'université d'été prévue pour le début du mois de juillet, en principe, à Bejaia». «Nous n'avons pas encore fixé le thème, on est à la phase d'étude et de réflexion», souligne-t-il avant d'ajouter que les propositions formulées jusque-là s'articulent autour de la réforme de l'enseignement supérieur et la place de l'université et de la recherche scientifique dans la société. Le conseil national du CNES examinera également les résultats découlant des négociations avec le département de M. Harraoubia. Selon M. Rahmani, le syndicat entretient des contacts permanents avec le ministère de tutelle et soutient même que les deux côtés affichent la volonté de travailler conjointement en renforçant le cadre de partenariat. «Ces contacts, assure-t-il, ont permis à la satisfaction d'un bon nombre de revendications dont la création de deux conseils d'évaluation, l'un sur la gestion pédagogique et l'autre sur la recherche scientifique». Le dossier du régime indemnitaire reste en suspens, fait-il remarquer avant d'ajouter que «le plus important pour nous est le contenu et non pas le timing d'autant plus que l'application des augmentations se fera avec effet rétroactif». «Nous espérons seulement que les augmentations soient à la hauteur de nos espérances et également des promesses de notre ministère de tutelle». Pour M. Rahmani, il est impératif que les augmentations salariales soient adaptées aux nouvelles donnes économiques et que des mécanismes anti-inflation soient mises. «Notre souhait est de nous faire associer en tant que partenaire social dans les réunions tripartites-bipartites. Le dialogue doit être élargi comme il doit être basé sur le respect», a estimé le syndicaliste. Le CNES a, durant l'année universitaire écoulée, enclenché une grève de 15 jours au mois de novembre comme il a élaboré une plate-forme de revendications comportant 21 points dont ceux inhérents au régime indemnitaire, au logement et à la gouvernance au sein de l'universitaire.