Les données personnelles recueillis par les sites ne sont pas cédées à des sociétés tierces, sauf mention contraire et explicite. Toutefois, il convient de prêter attention aux informations que les sites considèrent comme « publiques », puisqu'elles pourront être récupérées en toute légalité. « Vous devez réfléchir sérieusement à ce que vous rendez public », prévient même Twitter. Au-delà de l'intérêt marketing, ces informations « publiques » intéressent de près les autorités. En novembre dernier, l'agence de presse AP a révélé que la CIA, l'agence centrale de renseignement américaine, a créé une cellule qui s'intéresse aux réseaux sociaux. « La CIA suit jusqu'à 5 millions de tweets par jour », raconte Associated Press. Même habitude en France où, de l'aveu d'un cyber-gendarme, « tous les suspects font désormais l'objet d'un recherche sur Google, Facebook et autres. De nombreuses informations sont librement accessibles à tous, aux internautes comme aux enquêteurs ».