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Des sites communautaires,pour quoi faire ?
Myspace , Facebook,Twitter
Publié dans Le Temps d'Algérie le 22 - 06 - 2009

Pour être in, être à l'air du temps, il faut se connecter à internet. Autrefois, le net était utilisé pour envoyer des mails, tchatcher ou chatter, c'est selon, comme une fièvre qui s'est emparée de la planète entière, ou effectuer quelques recherches. Mais au fil du temps, l'intérêt pour la toile va grandissant tout comme ses centres d'ailleurs.
Les blogs, où l'on peut étaler son savoir, afficher ses photos ou mettre en ligne des vidéos de tous genres, ont pris la place des «sites ordinaires». Objectif : libérer ses énergies «cachées», connaître plus de monde, en un mot, devenir le centre d'intérêt.
C'est dans ce contexte porté sur l'ego, ou plutôt dans ce «mainstream» pas du tout jazzy, d'un pur brainstorming qui cache mal ses desseins, que se sont lancés, l'un après l'autre, les sites (blogs) dits réseaux sociaux. Facebook, Myspace et Twitter sont nés. Les réseaux cités sont bien plus que des simples sites de connaissance.
Ils permettent, selon leur idée de départ, d'envoyer des messages gratuitement, d'être utilisés par des entreprises, de «rassembler des personnes proches», ou encore de mettre à la disposition des membres un espace web personnalisé, en vue de présenter diverses informations personnelles et d'y faire un blog.
L'aîné des trois réseaux, Myspace, est beaucoup plus connu pour héberger de nombreuses pages internet de groupes de musique et de DJs qui y entreposent et présentent leurs compositions musicales, mais aussi d'auteurs divers (poètes écrivains…) dont l'espace présente une occasion idoine de faire connaître leurs œuvres en les publiant online et… gratuitement. Il possède également un système de messagerie et permet de «poster» ses photos. Fondé en 2003, Myspace comptait, au 12 avril 2008, plus de 230 182 000 utilisateurs.
Sa très grande fréquentation a permis à certains de ses «contributeurs musicaux» ou autres d'atteindre une certaine notoriété leur ouvrant la porte à d'autres succès. A titre de simple illustration, les pages Myspace de certains musiciens sont plus visitées que leurs sites officiels, à tel point que, se rendant compte de la déferlante Myspace, certains éditeurs n'hésitent pas à conseiller à leurs artistes de ne pas créer de sites officiels mais plutôt une page Myspace. Mais chaque chose a son revers de la médaille.
Beaucoup d'interrogations sont nées de ce succès inattendu. Les professionnels de l'industrie du disque, à titre d'exemple, font des pressions sur le site pour ne plus laisser diffuser de la musique sous «copyright» sans autorisation. Une procédure juridique a d'ailleurs été entamée dans ce sens par Universal Music en novembre 2006.
200 millions de membres
D'autres critiques d'anciens utilisateurs pleuvent. Ils appellent au boycott de Myspace auquel ils reprochent ses sources de financement publicitaire et son affiliation au magnat de la presse, Rupert Murdoch, et attaquent particulièrement les utilisateurs publiant gratuitement leur contenu parfois contestataire pour ce qu'ils considèrent être une multinationale dégageant du profit, soutenant une politique internationale belliciste, et un réseau fermé excluant les non-membres et les groupes préférant avoir un site web indépendant.
Le deuxième site de par le nombre de ses adhérents qui ne cesse d'aller crescendo, Facebook, a pour origine un réseau social fermé d'étudiants de l'université de Harvard avant de devenir accessible aux autres universités américaines. Depuis septembre 2006, il est ouvert à tous. Site web de réseautage social destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues, il rassemblait jusqu'à avril 2009, plus de 200 millions de membres à travers la planète.
C'est le quatrième site le plus visité au monde selon Alexa Internet. Le 2 octobre 2008, Facebook annonçait l'implantation d'un siège international à Dublin (pour les marchés européen, africain et moyen-oriental). Le 9 octobre 2008, Facebook annonçait l'ouverture d'un bureau à Paris. Comment fonctionne-t-il ?
Il permet à ses utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir avec d'autres utilisateurs. Les informations susceptibles d'être mises à disposition du réseau concernent l'état civil, les études et les centres d'intérêt. Ces informations permettent ainsi de retrouver les utilisateurs partageant des mêmes centres d'intérêt.
Ces derniers peuvent former des groupes et y inviter d'autres personnes. Les interactions entre membres incluent le partage de correspondances et de documents multimédias, est-il noté dans la présentation du site. Quant à Twitter, le plus récent des trois réseaux, il se définit comme un outil de réseau social et de microblogage «qui permet à l'utilisateur d'envoyer gratuitement des messages, appelés des tweets (gazouillis en français), de 140 caractères maximum par Internet, par messagerie instantanée ou par SMS».
L'idée de départ de ses concepteurs était de permettre aux utilisateurs de décrire ce qu'ils étaient en train de faire via SMS (What are you doing, slogan du blog). Le nombre d'utilisateurs de ce service est estimé entre 4 et 5 millions.
Pour ses concepteurs, Twitter est le site de la catégorie des sites communautaires qui a connu la plus forte croissance au cours du mois de février 2009. Selon une étude de Pew Research Center's Internet & American Life Project, 11% des internautes adultes aux Etats-Unis utiliseraient un service de micro-blogging.
L'âge moyen des utilisateurs, selon la même enquête, est de 31 ans.
Les citadins sont sur-représentés (35% des utilisateurs de Twitter résident en ville, alors qu'ils ne représentent que 29% des internautes).
Comme tous les sites communautaires, Twitter fait l'objet de plusieurs critiques. Les critiques positives mettent l'accent sur le fait que Twitter est un moyen de faire circuler et d'avoir accès à l'information bien plus dynamiquement que par les médias traditionnels, alors que les critiques négatives évoquent l'absence d'utilités explicites de ce système.
Pire : sont à la fois pointés du doigt une forme de superficialité, de surgissement intempestif dans le quotidien des gens. Mais force est de reconnaître que la tendance est à l'adhésion. Même si, comme le relèvent beaucoup de critiques et d'analyses, ces sites s'immiscent dans la vie privée des gens, font «dispatcher» des informations confidentielles est sont sous la coupe de groupes «d'intérêt» ou pire… des services secrets.


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