Des rythmes profonds exprimant toutes les sensations. Cette programmation est initiée par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI). Cette formation a su montrer la voie, enflammé la coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Des moments d'un incroyable bonheur, de grâce. Ces artistes ont réussi à faire passer des messages qui parlent aussi bien de la joie de vivre que du bonheur d'exister. On croit presque, ou plutôt on confondrait ce spectacle avec celui de Broadway. Des pas de danses gracieux, lents, raides et rapides, une façon de donner couleur et ambiance à la soirée. Le spectacle présentait une variété de costumes colorés, des numéros de danse créatifs, des chants vibrants dont la danse du ventre, la danse avec les épées, des danses modernes et de ballets. La culture de la région de l'Anatolie était présente à travers des images diffusées sur un écran au fond de la scène, les costumes des danseurs, mais aussi de par les compositions musicales de Taner Demiralp, Fuat Saka, Mustafa Erdo. Sans pour autant oublier les performances musicales et une représentation dramaturgique des contes de l'histoire et du folklore turcs. Des décors somptueux et une chorégraphie à couper le souffle. Pour l'ensemble des danseurs rencontrés à Alger « La danse revient à s'interroger sur l'homme, l'existence, la place de l'homme et surtout comment arriver à vivre ensemble avec nos différences, à construire un monde nouveau avec énergie et confiance. » A noter que « Fire of Anatolia » s'est produit dans 85 pays devant une assistance d'environ 20 millions de personnes au total. Elle détient deux records du Guinness, l'un pour sa performance de danse la plus rapide, avec 241 pas exécutés par minute, et l'autre, pour le nombreux public, avec la présence de 400.000 personnes.