Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, a reçu, mardi, l'ambassadeur de la république de Croatie. Les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer le cadre de leur coopération, notamment dans les activités d'aquaculture maritime et continentale ainsi que les activités de pêche. L'ambassadeur a souligné que « l'Algérie était identifiée comme partenaire prioritaire ». A cette occasion, il « s'est dit à l'écoute des préoccupations du secteur et s'est réjoui du dynamisme du ministre depuis sa prise de fonction du secteur », relève-t-on dans un communiqué émanant du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. L'ambassadeur estime que la « coopération entre les deux pays dans ce domaine ne pourra qu'être bénéfique ». Lors de cette réunion, le volet commercialisation des produits de la pêche a été abordé. A ce sujet, l'ambassadeur estime que le produit méditerranéen dispose « d'une valeur appréciée sur les différents marchés mondiaux, notamment pour certaines espèces dont le thon rouge sur le marché japonais et pour lequel son pays a développé une industrie importante d'engraissement ». S'agissant du dossier relatif au thon rouge, l'invité de M. Ferroukhi « s'est réjoui du soutien apporté par la Croatie à la démarche algérienne en matière de récupération de son quota de pêche, lors de la dernière réunion de l'ICCAT tenue à Agadir ». Concernant l'adhésion de la Croatie à la'Union européenne, qui devrait être effective à partir de juillet 2013, l'ambassadeur a souligné que cette démarche permettrait aux opérateurs de son pays « de bénéficier du régime préférentiel négocié dans le cadre de l'accord d'association Algérie-UE, pour pénétrer le marché algérien ». Le ministre a, pour sa part, expliqué la démarche adoptée par son département en matière de « sécurisation des approvisionnements du marché local par les produits halieutiques, insistant, par ailleurs, sur le rôle futur que doit jouer l'activité aquacole comme palliatif à la raréfaction de la ressource de la pêche maritime ». Le premier responsable du secteur a fait, également, savoir à son hôte que dans le plan d'action tracé par son département, une réelle industrie aquacole sera mise en place. Celle-ci « sera bâtie sur les expériences précédentes, des projets pilotes engagés par le ministère, et des projets économiques pilotes engagés par des opérateurs nationaux privés dans les différentes filières ».