La Commission nationale des directeurs et censeurs de lycées annonce une grève générale les 18, 19 et 20 févier. Son président, Ennoui Benbarghouth, a justifié cette action par le « mutisme » du ministère de l'Education quant à la prise en charge de « nos revendications ». Pour lui, il est inacceptable que les premiers responsables des établissements scolaires soient classés à la catégore 16, au même titre que les enseignants formateurs. Il a plaidé à ce que les directeurs soient classés hors catégorie. « Le directeur est exposé à des responsabilités pénales et criminelles, notamment en cas de défaillance dans la gestion de son établissement, vu qu'il assure aussi des tâches administratives. Le statut accordé aux directeurs et aux censeurs de lycées ne répond pas aux missions qui leur sont confiées », a-t-il précisé. Il réclame le « gel » du statut particulier, comme il revendique le reclassement des censeurs à la catégorie 16 ou plus au lieu de 14 actuellement. En plus de la grève de trois jours, la même commission prévoit l'organisation, le 26 février, d'un sit-in devant le ministère de l'Education. « La commission est décidée à poursuivre son action jusqu'à satisfaction entière de ses revendications », annonce-t-il. Il a précisé, toutefois, que les établissements scolaires resteront ouvertes et que les élèves poursuivront normalement les cours. Ce qui n'est pas le cas pour les tâches administratives des directeurs et censeurs qui seront « boycottées durant cette période de grève ». Amokrane H.