Des remontées d'eau sont enregistrées, depuis 2008, dans plusieurs endroits de la ville, notamment au niveau du boulevard Hammou-Boutlélis, au centre-ville. D'ailleurs, alarmés par ce phénomène, les responsables de la direction régionale de la BDL viennent de tirer la sonnette d'alarme en informant officiellement le chef de l'exécutif oranais que la remontée en surface d'eau, à un débit de 10 litres par seconde, menace le quartier et l'existence même de l'agence bancaire. A sa suite, le subdivisionnaire de l'hydraulique explique que le captage, au sous-sol de la banque, atteint un volume de 8 m3 par jour d'eau non potable. Selon des experts, l'explication de ces phénomènes est à chercher dans l'obstruction des avaloirs de l'ovoïde de la ville d'Oran au niveau du « Front de mer ». La réhabilitation de cet ovoïde s'impose donc. En attendant de trouver une solution radicale afin de mettre un terme à ce « phénomène », une étude devrait être engagée par la direction de l'hydraulique, la SEOR et la DUC, dans le périmètre de l'agence BDL. En 2006, des affaissements ont eu lieu au boulevard Hamou-Boutlélis ce qui a fait paniquer les vieux Oranais qui croient, dur comme fer, que le centre ville d'El Bahia serait, un jour ou l'autre, totalement enseveli. En tout cas, certains saints l'auraient prévu depuis des siècles...