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« L'Algérie a besoin d'une croissance de 6,5 à 7 % pour vaincre le chômage »
Le Dr Abdelghani Bessaha (économiste)
Publié dans Horizons le 14 - 04 - 2013

Le Dr Abdelghani Bessaha, économiste algérien, établi aux Etats-Unis, a estimé que l'Algérie devra faire face à deux contraintes majeures : « maîtriser l'inflation et déverrouiller la croissance ». L'expert, qui est au FMI depuis 24 ans, travaille, aujourd'hui, sur des pays dits « post-conflit », comme le Soudan, l'Afghanistan, et Haïti où « tout est à reconstruire », explique-t-il. M. Bessaha possède une certaine expérience sur le diagnostic et les thérapies qu'exigent les économies en panne de relance. L'invité de l'Union des économistes algériens, a suscité un grand débat avec les enseignants de l'Université des sciences économiques sur la crise financière internationale et les défis de l'économie algérienne, les conditions de rupture avec l'économie de rente, l'apport des investissements étrangers dans la relance, les avantages de l'adhésion de notre pays à l'organisation mondiale du commerce (OMC) et, surtout, l'utilité au plan économique du prêt consenti par l'Algérie au FMI, tout récemment. Concernant justement ce prêt, d'un montant de quatre milliards de dollars, l'expert émet un avis positif, en ce sens, dira-t-il, qu'il y a, aujourd'hui, un « excédent dans les réserves de l'Algérie (200 milliards de dollars), qui couvrent plusieurs années d'importations alors que nous n'avons besoin que de la moitié de ce volume », selon lui. L'hypothèse de gros investissements est à exclure, car elle n'est pas viable en ce sens que cela « dépasse aussi nos capacités d'absorption, avec, en bout de chaine, un risque de poussées inflationnistes », met-il en garde. En fait, le marché des placements de portefeuille n'offrait pas vraiment de bonnes opportunités d'où, poursuit-il, « l'option de prêt pour le FMI qui offre des avantages plus rémunérateurs ». Il faut savoir que des pays comme les USA ou l'Allemagne, en tant qu'autre alternative pour les placements algériens, « proposaient des taux négatifs », a déclaré le Dr Bessaha pour étayer davantage ses arguments.
« Le prêt de l'Algérie au FMI est un bon placement »
Le conférencier, qui a estimé, par ailleurs, que « l'Algérie devrait atteindre un taux de croissance de 6,5 à 7 %, les années à venir, au lieu de 3,5 attendus, pour pouvoir régler la question du chômage », a appelé à des réformes structurelles dans le domaine des banques et de la justice. Des pas ont déjà été franchis dans ce sens grâce au programme d'ajustement structurel des années 90, mais, ils ont été stoppés avec la remontée des cours de pétrole. Car, déplore-t-il, « quand on a des ressources, (grâce à la hausse des cours du pétrole), on oublie les réformes ». L'expert, qui a évoqué les effets de la crise internationale (liée, au départ, aux subprimes), a estimé qu'on attend de l'Algérie qu'elle devienne « une puissance régionale » en clarifiant, cependant, mieux ses options, « en misant sur une économie agricole, industrielle ou de services ». Elle devra, enfin, avoir « un pied à l'international », à travers une politique de prise de participation, dans les fonds d'investissement comme le fait, par exemple, le Qatar.


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