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« Nous risquons gros », affirme M. Preure
Impact de la crise économique mondiale sur l'algérie
Publié dans Horizons le 04 - 05 - 2013

La crise dont souffrent certains pays d'Europe risque d'imploser sur tout le Vieux continent, impactant leurs relations commerciales avec leurs clients, dont l'Algérie, a prévenu, hier, Mourad Preure, expert pétrolier international. « Nous importons, parce que nous consommons plus que nous produisons. Et quand nous importons, nous importons aussi la crise économique mondiale et l'inflation. Nous sommes extrêmement exposés aux aléas de cette crise », explique-t-il lors d'une conférence sur la protection de la production nationale tenue au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Pour l'expert, si la production nationale demeure au même rythme et que la crise perdure en Europe, « nous risquons gros ». Et pour cause, cette récession entraînera immanquablement une chute des prix du pétrole qui constitue 80% de nos exportations. « Notre économie ne prépare pas l'entreprise nationale à affronter les retombées de notre adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) », signale M. Preure. Reste que pour lui, le pétrole n'est pas une malédiction. « C'est plutôt notre vision que nous avons vis-à-vis de nos ressources qui est incorrecte », corrige-t-il. « Notre but premier devrait être consommer ce que nous produisons. Or, pour produire, il faut un changement radical dans notre façon de procéder. Le secteur de l'énergie fait son travail puisque nous exportons du pétrole. Ce sont les autres secteurs qui ne suivent pas. Le consommateur également. La demande intérieure ne tire pas vers la production nationale mais vers les importations », constate-t-il. Et pour cause, « la qualité de nos produits est en deçà des attentes », indique Mustapha Zebdi, président de l'Association pour la protection du consommateur de la wilaya d'Alger. « Certes, le consommateur doit prendre conscience que consommer algérien, protège et développe la production nationale. Mais en contrepartie, nos producteurs doivent le convaincre en lui offrant des produits de qualité », ajoute-t-il.
PLUS FACILE D'IMPORTER QUE DE PRODUIRE
Mais il faut dire aussi, signale pour sa part, Hadj-Tahar Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA, que certains importateurs mettent des bâtons dans les roues de tous ceux qui veulent produire. « Les banques aussi font de la résistance malgré toutes les facilités décidées par les pouvoirs publics », rappelle-t-il. Et ce travers se retrouve aussi dans le domaine agricole. « Nous avons des superficies agricoles immenses, de l'eau, de la main-d'œuvre mais notre production demeure faible. Des programmes, relatifs notamment à l'irrigation d'appoint, au niveau du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, sont élaborés, approuvés mais pas encore appliqués sur le terrain », constate Ahmed Mellaha, consultant en production agricole. Selon lui, on peut économiser un milliard de dollars en importations de lait en poudre « pour peu que nous nourrissons mieux nos vaches ». Et les exemples ne manquent pas : « Nous pouvons multiplier le volume de nos légumes si nous produisons les semences au lieu de les importer, restituer les variétés des fruits que nous n'avons pas su conserver au fil des années. Nous n'arrivons même pas à exporter notre miel parce que nous n'avons pas de laboratoire pour le labéliser », conclut-il.


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