L'Algérie et les Pays-Bas ont signé, hier à Alger, une convention d'assistance technique portant sur la mise en place et le lancement d'une ferme pilote laitière de démonstration et de formation à Guelma. La convention a été signée par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Fodhil Ferroukhi, et l'ambassadeur du royaume des Pays-Bas à Alger, Francicus Gijsbertus, en présence du ministre du secteur, Rachid Benaïssa. Cet accord, d'une durée de trois années renouvelable, vise à renforcer la coopération bilatérale dans le domaine du développement de l'élevage bovin laitier, par la réalisation d'une ferme pilote de démonstration et de formation au niveau de la ferme de Mekhancha dans la wilaya de Guelma. En apportant leur savoir- faire, les Néerlandais s'engagent, dans cette convention, à améliorer le niveau de technicité des éleveurs bovins laitiers et des techniciens ainsi que les conditions d'exploitation et de conduite d'élevage à travers la mise en place de cette ferme école. L'assistance technique portera sur deux modèles de fermes, l'une familiale, d'une capacité de 15 vaches laitière, et l'autre, de 60 vaches. La formation des éleveurs de la région de Guelma et d'autres opérateurs désirant investir dans cette filière stratégique concernera, entre autres, la modernisation des fermes d'élevage, le rationnement du cheptel afin d'atteindre des performances élevées en matière de productivité laitière, la modernisation des bâtiments d'élevage et le transfert de techniques modernes utilisées aux Pays-Bas. L'ambassadeur des Pays-Bas s'est félicité de la concrétisation de cet accord après plusieurs discussions en soulignant que son pays était en faveur d'un partenariat gagnant-gagnant avec l'Algérie qui a de « grandes potentialités », a-t-il dit. M. Benaïssa a mis, pour sa part, en exergue le dynamisme que connaît la filière lait en particulier, et l'agriculture algérienne, en général, qui peut inciter les deux pays à « ouvrir beaucoup de chantiers de coopération ». Il a souligné aussi la demande incessante des agriculteurs pour les nouvelles techniques de production.