Suite au refus de Aziz Derouaz d'appliquer les décisions relatives à l'installation du directoire devant gérer provisoirement les affaires de la Fédération algérienne de handball, le ministère de la Jeunesse et des Sports a tenu, hier, une réunion d'urgence en son siège avec les membres du directoire. Selon une source digne de foi, le MJS a confirmé ses décisions, notamment le début de mission de cette cellule désignée par le groupe de travail IHF-COA le 23 mai dernier. Le ministère a donné son feu vert pour que la cellule occupe le siège, et ce, en dépit de l'opposition de Derouaz. Pour rappel, le président de la Fédération algérienne a indiqué, lundi, au représentant du MJS, Bjeraoui, que « l'injonction du MJS et son ingérence dans les affaires de la fédération sont inacceptables », ajoutant, dans un communiqué publié sur le site officiel de la FAHB, que « seule l'assemblée générale est habilitée à remettre en cause la qualité d'élu du bureau fédéral ». Devant la position de l'ex-sélectionneur national, le ministère a rappelé aux membres du directoire que le siège est une propriété du MJS. De ce fait, le président et son BF n'ont aucun droit de s'approprier les lieux. Au cours de la même réunion, il a été décidé à ce que l'assemblée générale extraordinaire ne se tienne pas le 8 juin comme l'avait annoncé Derouaz. L'Agex, ajoute la même source, devra se tenir selon la feuille de route du groupe IHF-COA, soit au mois de juillet. Par ailleurs, la Fédération internationale est au courant des derniers événements, notamment en ce qui concerne le siège. Joint, hier, par téléphone, le président du directoire, Mohamed Bouarifi, a indiqué que le groupe va entamer sa mission, et ce, en dépit de ne pas pouvoir occuper le siège de la FAHB. « Le problème de l'évacuation du siège ne nous empêche pas d'exercer nos fonctions. Nous allons entamer des contacts avec tous les membres de la fédération algérienne en prévision de la tenue de l'Agex en juillet » nous a-t-il déclaré. A propos d'une éventuelle expulsion de Derouaz, notre interlocuteur ne pense pas en arriver là. « Je lance un appel au calme à tous les membres de la petite balle algérienne. Qu'ils sachent que nous ne sommes venus prendre la place de personne. Nous avons une mission. Nous tâcherons de l'accomplir convenablementsans plus », souligne-t-il. Commentant les propos de ceux qui disent, par rapport à la suspension de l'Algérie, que ce ne serait pas la fin du monde, Bouarifi dira : « Nous allons tout faire pour éviter la suspension de l'Algérie. L'intérêt du pays passe avant tout », poursuit-il.