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« Il faut instaurer la culture de l'entraide sociale »
Le mois sacré vu par... Abdelmalek Slahdji, gardien de l'EN et du GS Pétroliers de handball
Publié dans Horizons le 22 - 07 - 2013

L'emblématique gardien du Groupement sportifs des Pétroliers de handball, Abdelmalek Slahdji, désigné meilleur gardien de but de la CAN-2010 de handball, n'a jamais oublié qu'il est d'abord un citoyen. Ce natif de Aïn Taya est le président de l'association « Les falaises » qui gère l'environnement de son quartier. L'ancien gardien de l'équipe nationale passe une grande partie de sa journée à embellir sa cité.
Comment profite Slahdji de son mois sacré ?
Après avoir accompli la prière d'el fedjr on succombe au sommeil et vers 11h du matin je me lève pour aller faire mes courses quotidiennes essentiellement au niveau du marché couvert d'Aïn Taya, là où j'habite. Après avoir achevé également la prière d'el dohr, je fais une petite sieste. Pour rentabiliser ma journée, je me consacre à ma cité en tant que président de l'association « Les falaises » de mon quartier. Je passe le plus clair de mon temps à nettoyer et à arroser les fleurs et les plantes qu'on a soigneusement choisies pour embellir notre quartier. On voudrait que notre cité soit la plus belle de toutes. Cette tâche que j'assume avec un énorme plaisir avec l'aide de notre commune me réjouit le cœur et me donne le sentiment que je suis utile et disponible pour le bien-être de mes voisins. Ce n'est qu'à l'heure de la rupture du jeûne que je me décide à laisser tomber mes outils de jardinage. Parfois, je me déplace avec mes amis à Boufarik pour acheter de la « zlabia » ou bien je m'entraîne un peu pour maintenir ma forme. Un petit footing me procure beaucoup de bien, même si on est en période de repos. Après le f'tour et les prières surérogatoires, place aux dominos. Ce jeu de société d'origine chinoise très développé chez nous nous passionne depuis des lustres et je ne peux pas m'en passer durant les veillées du mois sacré. Il nous permet de nous unir surtout et de nous distraire dans une ambiance joyeuse et tranquille. On se taquine au pied de l'immeuble entre voisins et ensuite on rentre à l'heure du s'hour. Le mois sacré de cette année à un charme particulier même s'il intervient dans une période de fortes chaleurs. Le jeûne ne nous affecte point. Au contraire, on est en train de l'accomplir avec beaucoup de souplesse. Je suis déjà de nature très calme. Ce qui étonne parfois mes amis.
Êtes-vous un fin gourmet ?
Durant le Ramadhan, rien ne peut remplacer ma chorba accompagnée de quatre à cinq « Bourakat », étant donné que je ne consomme pas de pain. La limonade est aussi indispensable sur ma table, même si j'avais arrêté de la consommer depuis des mois. J'ai dérogé à mes habitudes. Mon épouse est originaire de l'est du pays, donc elle me prépare souvent « Tadjin Dj'ben » que j'adore. J'ai un faible aussi pour « Kalb Ellouz » que je consomme régulièrement durant ce mois. On se déplace spécialement pour lui et parfois on fait goûter tous nos voisins. Le Ramadhan a une saveur spéciale quand toute la famille est unie. C'est le premier Ramadhan que je passe avec ma petite famille. Habituellement soit je suis en compétition ou en formation. Cette année, j'ai le moral au top et Dieu merci. Par le passé, le jeûne dégageait une ambiance féérique. Les enfants passaient leur temps à jouer et les éclats de leurs rires égaillaient toute la cité. Aujourd'hui, cela tend à disparaître et la violence a gagné du terrain au détriment de nos précieux principes malheureusement.
Et du côté spirituel ?
Le Ramadhan est essentiellement un test annuel de notre foi. Il faudrait l'accomplir à sa juste valeur en multipliant les prières en espérant la récompense du Tout-Puissant. Je veille à lire tout le Coran durant ce mois soit à la mosquée ou à la maison. Au sein de mon association, on consacre quelques dons aux familles démunies. Les aides sont fournies selon les besoins les plus urgents. En étant autour de la table en famille, je répète toujours à ma fille ainée, quelquefois capricieuse, que ce n'est pas donné d'avoir de quoi se nourrir, alors que d'autres personnes souffrent en silence. Il faut instaurer une bonne culture d'entraide sociale pour que nul ne soit malheureux.


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