Lors d'une visite de travail effectuée, hier, au niveau de cette structure, le ministre s'est enquis de l'état d'avancement des projets lancés dans divers domaines et a saisi cette occasion pour visiter les quatre divisions de recherche dont est constitué le CDTA, à savoir la division producteur et robotique, la division architecture des systèmes et multimédia, la division microélectronique et nanotechnologie et la division milieux ionisés et lasers. Le directeur du centre, Brahim Bouzouina, a fait savoir que grâce aux moyens déployés pour le développement de Ce centre, « la fuite des cerveaux s'est inversée ». Il a signalé au ministre qu'une vingtaine de chercheurs de rang magistral établis à l'étranger sont revenus au bercail et ont été associés à l'activité de cet organisme créé en 1988. Aux côtés des chercheurs étrangers qui contribuent dans des travaux de recherche dans le cadre de partenariat, la diaspora algérienne participe, surtout, au transfert de technologie. En 2013, le CDTA a reçu, précise son directeur, une cinquantaine de chercheurs étrangers et envoyé une centaine de chercheurs algériens dans plusieurs pays avec lesquels des conventions de coopération internationales ont été signées, à l'image des USA, de la France, du Canada, de l'Afrique du Sud ou de Hong Kong. Le centre accueille également chaque année des étudiants étrangers pour encadrement. Le centre compte actuellement 381 chercheurs contre 169 en 2010 et prévoit de recruter plus de 100 ingénieurs chercheurs. M. Bouzouina a, lors de sa présentation, expliqué que pour l'exécution du programme tracé pour la période 2011-2013 comportant 55 projets, 25 équipes de recherche ont été mobilisées en partenariat avec des industriels et des institutions de souveraineté. Il a également noté que le CDTA a mis en œuvre 15 projets dans le secteur socio-économique et signé 30 conventions-cadres avec le secteur industriel (Algérie Télécom, Naftal, ONAPH) et 20 conventions de coopération avec des universités algériennes. Dressant un bilant des activités durant les 5 dernières années, M. Bouzouina a fait savoir que le CDTA, qui a bénéficié d'une dotation de 400 millions de dinars comme budget d'équipement sans compter les 200 millions DA octroyés à son annexe implantée à Sétif, a réalisé 300 publications internationales et 30 nationales, 20 brevets et 50 produits technologiques et progiciels. Comme projets, il a cité celui, en phase finale, inhérent à la réalisation d'une centrale technologique en microélectronique. Mme Ouahiba Azouaoui, chercheur, a présenté, quant à elle, le projet de véhicule intelligent, illustré par une petite démonstration. Elle a expliqué que ce projet consiste à réaliser une navigation et un contrôle mobile autonome en assurant un transport automatisé des personnes dans un environnement dynamique au niveau, par exemple, des aéroports, des parcs d'attraction ou des installations industrielles.