« Le CDER est un partenaire incontournable dans la mise en place de ce programme visant la production de 12 mégawatts d'énergie renouvelable entre 2011 et 2030 pour pouvoir couvrir 40% des besoins nationaux en énergies », a expliqué le professeur Nourredine Yassaa, directeur du CDER, lors de la présentation du Centre et de ses réalisations, à l'occasion d'une visite de travail effectuée, hier, par Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. « Nous avons accompli de grands progrès en matière d'exploitation des énergies renouvelables lesquelles ont servi à trouver des solutions aux problèmes posés par le passé vu qu'il était parfois difficile, voire impossible, d'installer l'énergie électrique notamment dans les régions ruraux et du sud », a indiqué le ministre qui a rappelé que « ce centre a un rôle important dans l'exploitation des énergies renouvelables dans un monde qui se dirige vers l'exploitation massive de ce genre d'énergie afin de réduire l'utilisation des énergies traditionnelles ». Il s'est engagé à mettre en place tous les moyens matériels pour « généraliser l'utilisation de ces énergies dans la vie quotidienne des citoyens et dans le développement du pays ». M. Harraoubia est revenu sur l'impact important de l'exploitation des énergies renouvelables sur les autres secteurs notamment l'hydraulique et l'habitat. Nourredine Yassaa affirme que les chercheurs de ce Centre mènent des projets de coopération avec les instituts de 20 pays et a engagé actuellement 135 projets en Algérie. Le CDER est classé le premier au niveau national, deuxième au niveau arabe, septième en Afrique et fait partie des 900 premiers centres au monde. « Notre objectif est d'être classé à la première place au niveau arabe, être dans le top 5 des pays africains et parmi les 500 au monde à l'horizon 2020 », a expliqué le directeur du Centre. Pour atteindre ces objectifs, le CDER a engagé un programme de réhabilitation de l'héliodyne en vue de son inscription comme patrimoine matériel. Ce plan comprend l'acquisition d'un nouveau laboratoire, la réalisation d'un siège à Sidi Abdellah et la réalisation de la tour solaire hydrique et plateforme technologique à Boughezoul. « Nous avons engagé des cahiers des charges pour l'acquisition des équipements scientifiques, des bancs d'essai et d'un laboratoire d'homologation des modules photovoltaïques », a indiqué M. Yassaa. Le ministre a inauguré un « open space » au sein du Centre destiné à initier et encourager les chercheurs au travail d'équipe. Ce Centre compte 300 chercheurs dont 98 recrutés en 2013 dont une dizaine venus de l'étranger.