Parmi les 400 participants à cette rencontre, des ministres, dont Mustapha Bachir Essaïd, ministre d'Etat conseiller auprès du président sahraoui, de hauts responsables de la RASD, des membres de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation, des représentants de partis politiques algériens et d'organisations internationales et des membres du corps diplomatique accrédité en Algérie. Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux, la ministre sahraouie de l'Enseignement et de l'Education, également présidente de l'université d'été, Meriem Essalek Hamada, a appelé « le peuple sahraoui à poursuivre le combat jusqu'à l'indépendance de l'ensemble du territoire sahraoui ». Pierre Galand, président de la Coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), a, quant à lui, souligné que « le Maroc prend une responsabilité extrêmement grave en menaçant d'inonder certains pays par des tonnes de drogue pour tenter d'influer sur leurs positions dans le conflit au Sahara occidental ». « En étant permissif devant les agissements des réseaux de trafic de drogue, le Maroc exerce un chantage sur certains pays, comme l'Algérie, pour les contraindre à changer de position ou abandonner leur soutien au peuple sahraoui auquel l'Organisation des Nations unies reconnaît le droit à l'autodétermination et à l'indépendance », a-t-il expliqué. « Tout le monde sait que le Maroc est la plaque tournante de la drogue », a ajouté M. Galand. Le programme de la rencontre comprend une série de communications sur des thèmes liés à la cause sahraouie et au droit des peuples à l'autodétermination. L'exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental a été débattue ainsi que les droits de l'homme dans les territoires sahraouis ayant fait l'objet de violations commises par les autorités d'occupation marocaines. La situation au Sahel, la sécurité régionale dans un contexte de crise, les drogues et leurs ravages sur la jeunesse au Maghreb sont également au menu de l'université d'été des cadres de la RASD et du Front Polisario.