La Syrie est dans le viseur de l'Amérique d'Obama, décidé à conduire des frappes ciblées en terre omeyyade. Cela au nom du sacro-saint principe de la démocratie. Pourtant, si l'on croit les sondages des oracles occidentaux de la communication, les populations des pays va-t-en-guerre, qu'elle soit américaine ou française, sont majoritairement opposées à cette action. Vox populi, vox Dei (voix du peuple, voix de Dieu), dit-on. Présentement, il semble bien que les « dei » de ce monde ici-bas n'ont cure du populi. Adage pour adage, les « saigneurs » latins contemporains préfèrent « si vis pacem, para bellum » (qui veut la paix prépare la guerre). En fait, la démocratie (pouvoir du peuple) du suffrage universel n'est bénie qu'au rendez-vous de l'urne. Mais qui donc écoute la voix du peuple syrien ?