Les poètes et écrivains algériens ont été invités, jeudi dernier, à Guelma, par le président du Haut-Conseil de la langue arabe, Azzedine Mihoubi, à « écrire de manière créative l'histoire de la Révolution que rapportent ses artisans et ses témoins ». Dans son intervention au deuxième et dernier jour de la rencontre sur « la littérature et la Révolution », M. Mihoubi a souligné que les détails des évènements de la lutte armée, racontés par les moudjahidine, constituent « une matière brute inestimable pour des écrits précieux sur des histoires vraies ». Ce qui a été écrit par les Algériens sur la guerre de Libération nationale reste « insuffisant et bien peu par rapport à ce qui a été écrit sur la Révolution par les étrangers », a encore souligné le président du Haut-Conseil de la langue arabe, considérant que « l'écriture créative » peut se décliner sous les diverses expressions artistiques, dont le théâtre, le cinéma, le roman et la poésie.