« Nous n'avons plus besoin de l'assistance technique des étrangers dans les réalisation des ouvrages d'art ». C'est ce qu'a déclaré hier Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, lors d'une visite de travail et d'inspection effectuée sur les chantiers d'Alger notamment le projet de dédoublement de la voie express Aïn Benian-Boufarik (environ 60 km) et sur le projet d'aménagement de la trémie et du viaduc Oulmane Khelifa dans la localité des Anassers. Le projet en question a connu un certain retard. Les travaux de la seconde voie ne sont même pas entamés. Et pour cause, Cosider manque d'assistance technique étrangère, ce qui n'était pas le cas pour la première voie qui sera ouverte à la circulation dans les jours qui viennent. « Si les étrangers veulent la survalorisation de leur assistance technique, dites-leur qu'ils restent chez eux », a déclaré le ministre aux responsables de Cosider. «Nous avons maintenant des compétences nationales sur lesquelles nous pouvons compter », a ajouté le ministre. M. Ghoul a instruit les responsables des entreprises réalisatrices de travailler en collaboration avec des compétences des autres entreprises nationales. AUCUN PROBLÈME AVEC NAFTAL Interrogé sur les déclarations de premier responsable de Naftal portant sur le manque d'assiettes foncières pour la réalisation des stations de relais, M. Ghoul s'est contenté de dire que son département n'a aucun problème avec Naftal. Lors d'un point de presse improvisé, le ministre a évoqué également le problème des ralentisseurs. « Les ralentisseurs que nous mettons en place sur nos routes répondent aux normes internationales », a-t-il souligné tout en dénonçant certaines implantations anarchiques des ralentisseurs, le ministre a profité de l'occasion pour rappeler que « l'installation d'un ralentisseur doit se faire sur décision du wali ». Pour revenir au projet du dédoublement de la RN11 Staouéli-Aïn Benian, le ministre affirme que 15 ouvrages d'art des 18 enregistrés sont déjà opérationnels, deux en cours de réalisation et le dernier est en phase s'assainissement. La livraison totale du projet de la voie express permettra de décongestionner la partie Ouest d'Alger. «C'est un projet structurant dans le cadre de l'échange Nord-Sud », a souligné le ministre. Le projet est en voie de finalisation. La partie restante est celle qui relie Douéra à Boufarik sur une longueur de 3,5 km. « Nous sommes arrivés à un niveau très appréciable de réalisation. Le ministre a reconnu que le projet a connu un certain retard dû à plusieurs contraintes comme la déviation des réseaux (électricité, gaz et eau), le relogement des familles qui sont dans l'enceinte de la voie expresse et les abords qui gênaient les travaux. Ces familles ont été prises en charge par la wilaya d'Alger. Les familles habitant sur la voie Staoueli-Aïn Benian seront relogées avant l'Aid, a promis le wali-délégué de Chéraga.