Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a estimé que la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux s'est nettement améliorée ces derniers mois. Il relève, par contre, une pénurie de seringues utilisées pour la vaccination des enfants. Dans un point de presse organisé, hier, à Alger, Lyès Merabet, le SG du syndicat, a indiqué que plusieurs établissements de santé publique se trouvent devant un dilemme à cause de cette pénurie qui pénalise les enfants qui doivent se faire vacciner. Abordant les revendications du SNPSP, M. Merabet a regretté le fait que rien n'ait accompli depuis le mois de juin dernier, date à laquelle le syndicat a gelé tout mouvement de protestation. Le syndicat exige, entre autres, l'amendement du décret du 24 novembre 2009, portant statut particulier du praticien généraliste de santé publique, conformément au projet de statut négocié et ratifié en commission mixte (ministère de la Santé-SNPSP) le mois de mars 2011. Le SNPSP demande aussi l'application de l'article 19 du statut particulier, permettant l'accès automatique au grade de « principal », de praticien « en chef », et de docteur en médecine dentaire et en pharmacie pour l'ensemble des chirurgiens-dentistes et pharmaciens en exercice. Le syndicaliste a, toutefois, rappelé que le ministre de la Santé « nous a promis de revoir toutes les revendications en nous demandant de lui accorder un peu de temps ». Au sujet de la préparation de l'élaboration d'une nouvelle loi sanitaire par le ministère, le SNPSP conditionne son adhésion à ce projet par l'élaboration d'un bilan général de la situation du secteur. Il a, aussi, mis en garde la tutelle, quant à l'application du décret exécutif relatif à la mise en place d'une nouvelle structuration du secteur de la santé. « Pourquoi cette précipitation dans une conjoncture politique très dense. Notre vision et notre conviction sont de réfléchir à une loi sanitaire qui dure longtemps », a précisé M. Merabet.