« L'Algérie aspire à devenir une grande force économique. L'université est en train de décoller et nous allons passer à une autre phase de développement d'où l'intérêt du gouvernement de la doter de tous les moyens technologiques. C'est ça l'Algérie de demain », a-t-il précisé, ajoutant que « c'est avec ça que nous allons dépasser la phase de la dépendance au pétrole et avons encore une chance pour rejoindre les grandes puissances dans le domaine technologique. Nous sommes conscients que c'est la science d'aujourd'hui qui prépare l'avenir ». S'adressant aux étudiants, il leur a demandé de ne pas avoir peur de l'avenir. Pour lui, ces étudiants, inscrits dans le pré-emploi, ont le droit de poursuivre leurs études comme le stipule la loi. « On va éclaircir cela », a-t-il ajouté. Il a incité les étudiants à « avoir un enseignement de qualité, à maîtriser la science et les langues ». La communauté établie à l'étranger, prioritaire Abdelmalek Sellal a tenu à remercier les enseignants de la communauté algérienne établie à l'étranger d'avoir réintégré le pays pour le faire bénéficier de leur expérience acquise dans les universités européennes. Mais ces enseignants ont posé le problème de la « non-reconnaissance par l'université algérienne de leur expérience acquise à l'étranger, les considérant ainsi comme débutants ». Ce problème se pose au niveau de la fonction publique. Un obstacle qui empêche plusieurs de leurs confrères à l'étranger de rejoindre l'Algérie. Réponse du Premier ministre : « Toutes vos préoccupations vont être prises en charge et votre ancienneté va être reconnue ». Il a également donné des instructions pour « donner la priorité aux émigrés dans les programmes de logements affectés à l'université ». Autre problème : la reconnaissance de la licence du système LMD (licence-master-doctorat). M. Sellal a affirmé que le gouvernement va promulguer la semaine prochaine une circulaire pour expliquer que le diplôme de « licence » accordé dans le cadre du système LMD est valable pour le recrutement dans les entreprises et administrations algériennes. « Le diplôme de licence en LMD est équivalent de la licence accordée dans le système classique », a-t-il précisé. « Nous allons promulguer une circulaire en collaboration avec la fonction publique pour expliquer cela. La licence du LMD comme l'ancienne licence est un diplôme de l'Etat algérien qu'il faut reconnaître », a-t-il expliqué. Sur sa lancée, le Premier ministre a appelé le citoyen algérien à revendiquer ses droits « avec des moyens pacifiques et civilisés » sans recourir à « l'émeute violente ». « Il faut connaître vos droits et si vous êtes lésés, il faut aller déposer plainte contre les personnes qui vous causent du tort », a-t-il suggéré. Au niveau du chantier des 1.000 logements AADL, le Premier ministre a insisté sur « l'aménagement des espaces verts et les équipements socio-éducatifs » pour les futurs acquéreurs. Il a insisté sur « l'amélioration du style architectural » et du « raitement des façades ». Sur les promoteurs ayant arnaqué 300 habitants qui se sont inscrits au programme de 70 logements LSP, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de trouver une solution à ce problème. Il a proposé « d'installer une entreprise chinoise pour achever les 70 logements déjà entamés ». Quant aux 230 bénéficiaires restants, il propose de les transférer « vers le programme du logement participatif promotionnel » en rassurant du soutien de l'Etat pour le payement du coût du logement. Mme Zerhouni, wali d'Aïn Témouchent, a demandé un quota supplémentaire de 2.000 logement AADL, étant donné que la wilaya a réussi à lancer les 1.000 logements qui lui ont été octroyés.