Cette information sera annoncée dans les quatre meetings que va animer le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, à l'occasion d'une tournée nationale. « Le secrétaire général va faire part de la position du parti sur les grands évènements nationaux et confirmer la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat », nous a-t-il indiqué. Interrogé sur le moment de l'annonce de cette candidature, Saïd Bouhadja dit ignorer la date de l'annonce officielle du président Bouteflika de son intention de briguer un quatrième mandat. « Cela se fera au moment opportun. » Pour lui, le RND n'a pas été le premier parti politique à faire part de la candidature de Bouteflika. « Nous l'avons annoncé bien avant et le comité central a déjà décidé de la candidature du chef d'Etat à sa propre succession », a soutenu M. Bouhadja. La tournée d'Amar Saïdani à Batna, Sidi Bel-Abbès, Blida et Ouargla va se faire en vue de « la mobilisation de la société pour être au rendez-vous de la présidentielle de 2014 ». Il est question également de mettre en place une stratégie pour « réhabiliter l'action politique de façon à lui permettre d'être au service de la société », a-t-il ajouté. Autre objectif recherché par M. Saïdani, « œuvrer à unifier les structures du parti afin de préserver sa place de première force du pays », dira le porte-parole du FLN. A ce titre, le parti estime que le poste de Premier ministre lui revient de droit. « C'est le parti majoritaire au Parlement qui doit être à la tête du gouvernement. C'est une pratique courante dans tous les pays du monde », a rappelé Saïd Bouhadja. Le FLN a réitéré sa demande de réviser la Constitution avant l'élection présidentielle de 2014. « Les choses doivent être claires avant d'aller au scrutin présidentiel car la révision de la Constitution doit examiner des questions importantes relatives au fondement d'un Etat civil et de droit comme la relation entre les deux chambres du Parlement, la séparation des pouvoirs, la préservation des droits de l'Homme et l'ancrage de la pratique démocratique », a précisé le porte-parole du FLN. L'échéance peut sembler courte pour l'organisation de deux rendez-vous électoraux, sachant que le scrutin présidentiel se tiendra en avril 2014. Réponse de M. Bouhadja : « L'actuelle Constitution a défini le procédé à suivre, soit par le biais du parlement, soit par consultation populaire. » Interrogé sur la situation interne du FLN, M. Bouhadja a rappelé que « c'est la légitimité qui gère le parti ». Selon lui, « c'est la majorité des membres du CC qui a élu un secrétaire général, validé les noms qui siègent dans le bureau politique et a appelé le président à briguer un quatrième mandat ». C'est cette même « légitimité qui va œuvrer à la réalisation des objectifs tracés par l'actuelle direction », et la minorité n'a pas d'autre choix que de suivre la majorité.