L'Union générale des commerçants et artisans algériens compte relancer, en 2014, les projets qui n'ont pas abouti ou ayant abouti partiellement. Il s'agit notamment, de l'éradication des marchés parallèles. Sur les 2.000 points de vente informels, 500 seulement ont été éradiqués. L'action d'envergure qui est projetée est néanmoins l'organisation du congrès national de l'Union dont le statut n'est pas conforme à l'exercice syndical. C'est ce qu'a fait savoir, hier, à Alger, Hadj-Tahar Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA, lors d'une conférence de presse. Quatre rencontres régionales préliminaires seront organisées à l'est, l'ouest, au centre et au sud du pays pour débattre avec la base des préoccupations des commerçants. Ainsi, l'Union envisage d'en finir avec le commerce informel en faisant pression sur les autorités locales, « 50% des problèmes découlent des APC », selon le conférencier. L'autre point non moins important est la révision du système des impôts avec la proposition de réduire la tva de 17 à 7 ou 8%. « Nous allons soumettre cette proposition à la commission des finances des deux chambres parlementaires », a indiqué Boulenouar. En ce qui concerne le réseau national de marchés de distribution soit 30 marchés de gros, 800 de détail et 1.000 de proximité qu'il faut réaliser durant le plan quinquennal 2010-2014, on en est encore loin du compte, d'après le représentant de l'UGCAA, puisque seulement 30% du projet ont été concrétisés. « Peut-on réaliser les 70% restants en une année ? », s'interroge Boulenouar. A ce titre, il propose la réhabilitation et l'ouverture des espaces commerciaux non exploités comme les anciennes galeries et les souks el fellah. « Nous en avons recensé 500 espaces à travers le territoire national », a-t-il annoncé. Mieux, il plaide pour l'ouverture des marchés achevés, pour certains depuis des années, mais non encore ouverts au négoce. Le marché de gros de Kharrouba, dans la wilaya de Boumerdès, spécialisé dans les produits alimentaires, qui s'étend sur une surface de 18 ha et qui renferme 549 locaux, peut générer 8.000 à 10.000 postes d'emploi. D'autres marchés comme celui d'El Harrach, qui compte 112 locaux ou encore le marché de gros (300 locaux) de la commune de Larbi-Ben-M'hidi dans la wilaya d'El Tarf sont achevés mais fermés.