L'étude des dossiers des demandeurs des attestations d'équivalence sera allégée et sa durée réduite, a affirmé, hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, en réponse à une question d'un membre du Conseil de la nation, sur les attestations d'équivalence aux diplômes étrangers. Le ministre a souligné l'importance de ce sujet qui touche même à la crédibilité de l'Université algérienne et à la recherche scientifique. Pour lui, c'est une question sensible pour tous les pays. Il a rappelé que ce sujet se pose avec acuité, ces dernières années, en raison des mutations qu'ont connues les systèmes de l'enseignement supérieur au niveau mondial. Il a fait savoir que la stratégie de l'Algérie repose sur les conventions régionales régissant les modalités d'équivalence qu'il faut mener avec beaucoup de précaution. A cette occasion, il a rappelé la création d'une direction chargée de l'opération des équivalences. Il a affirmé que son secteur avait délivré plus de 10.000 attestations d'équivalence ces quatre dernières années. Il s'agit de 7.340 diplômes du baccalauréat, 495 diplômes de graduation, 904 diplômes de master, 472 diplômes de doctorat et 50 diplômes d'études médicales spécialisées (DEMS).