Le compte à rebours a commencé au niveau de la direction de campagne du candidat à la présidentielle, Ali Benflis. Hier, le QG de l'ex-chef de gouvernement grouillait de monde. Au niveau de l'étage consacré au service communication, on s'attelle à finaliser les dernières tâches inhérentes à l'accréditation des journalistes et des photographes tout en coordonnant avec les permanences régionales devant se préparer « comme il se doit » pour que les meetings du candidat soient une parfaite réussite. Sur les lieux, des chaînes de télévision privées étaient déjà là pour prendre le pouls d'une direction de campagne ayant veillé depuis des semaines au bon fonctionnement de cette étape décisive. « Aujourd'hui, il s'agit d'apporter la dernière touche qui peut faire la différence », lance Souhil Guessoum, conseiller du candidat Ali Benflis. Il affirme que tous les membres de la direction sont en contact avec les wilayas qui accueilleront les premiers meetings, de Mascara à Adrar en passant par Aïn Temouchent et Blida. Le but étant d'organiser des rassemblements qui soient conforme au « soutien » constaté depuis l'annonce de la candidature d'Ali Benflis. En termes de logistique, tout est également prêt au niveau des permanences qui ont en leur possession toutes les affiches nécessaires à une bonne campagne électorale. « Nos moyens sont conformes à la vision de notre candidat, doté d'une très forte intégrité. Ce qui implique qu'il fera tout pour ne pas trop gaspiller inutilement. Cela ne veut pas dire que nous n'allons pas faire une campagne électorale qui soit digne du nom du candidat et du changement auquel nous aspirons », fait remarquer M. Guessoum. Le choix de la première halte électorale de M. Benflis n'est pas fortuit, puisqu'il a décidé d'animer son premier meeting populaire à Mascara, « berceau de l'Emir Abdelkader », souligne son conseiller en précisant que d'autres considérations seront prises en compte à l'exemple de certaines wilayas qui seront visitées par route. Objectif : être « efficient et actif sur le champ de bataille ». Et d'ajouter : « M. Benflis a préparé son travail depuis plus de dix années après avoir sillonné toutes les wilayas du pays et rencontré de nombreuses personnalités. Nous n'avons même pas besoin de lui expliquer les spécificités et les problèmes de chaque région du pays qu'il connaît déjà. Il arrive parfois que nous apportions une petite touche, mais le travail de fond est déjà préparé à son niveau. Son programme est très détaillé et il est compatible avec les besoins des citoyens. Inch'allah le 18 nous célébrerons non pas la victoire de Ali Benflis mais celle de toute l'Algérie ».