La direction de la communication du candidat à la présidentielle, Abdelaziz Bouteflika, a condamné, hier, à Alger, les « actes d'agression » commis par des citoyens à Bejaia où le directeur de campagne du président candidat devait animer un meeting. « Suite aux actes d'agression commis par des groupuscules fascistes comportant parmi eux des éléments de Barakat et du MAK (Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, non reconnu-NDLR-) contre les citoyens de Béjaia, journalistes ainsi que la délégation accompagnant le directeur de campagne et représentant du candidat Abdelaziz Bouteflika, nous condamnons avec fermeté ces agissements et dénonçons leurs auteurs », a souligné le directeur de campagne du candidat Boutefilka, Abdessalam Bouchouareb à l'APS. Les auteurs de ces actes « semblent s'inscrire dans un agenda qui ne correspond nullement aux agendas politiques des Algériens jaloux de leur pays et démocratiques », a-t-il dit. M. Bouchouareb a encore précisé que la direction de campagne du président-candidat Abdelaziz Bouteflika a « évité de tenir le meeting de Béjaia afin de préserver et protéger la population, les journalistes ainsi que les membres de sa délégation ». « Nous mettions en garde il y à peine quelques jours contre ce genre de dérives, dans un communiqué où nous précisions par ailleurs que rien ne nous pousserait à nous départir de l'éthique politique dans laquelle nous nous inscrivons par fidélité à l'esprit de notre candidat », a-t-il rappelé. M. Bouchouareb a conclu que « ces actes intolérants des auteurs de cette violence qui prétendent porter des revendications démocratiques sont l'antinomie même de la démocratie puisqu'ils empêchent d'autres citoyens de s'exprimer ».